8 mars 2008
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20:18
Il est 12h. 24 heures exactement après avoir posé nos fesses dans le train à Mandalay, nous entrons en gare de Myitkyina. Si l’on considère qu’environ 600 kms séparent ces 2 villes… autant vous dire qu’on ne risquait pas un excès de vitesse sur les rails !
Rien de bien passionnant à raconter sur ce trajet : un compartiment couchette de 4 personnes (que nous avons partagé avec un chinois pas franchement jovial et Ania, une allemande avec qui nous allons voyager quelques jours), un wagon-restaurant qui sert des plats acceptables, quelques vendeurs ambulants (mais beaucoup moins qu’en Inde !), des toilettes qui donnent envie de se retenir le plus longtemps possible… la routine, quoi ! Nous ne sommes que 3 « blancs » dans le train… voilà qui est intéressant !
Une fois en ville, nous nous mettons à la recherche d’une guesthouse. Et là c’est la surprise : non seulement les prix sont plus élevés qu’à Mandalay et Yangon, mais les 5 premiers hôtels autorisés à recevoir des étrangers que nous visitons sont pleins ! On a du mal à avoir une explication claire (on n’est plus en haute saison, le tourisme est largement en baisse par rapport à l’année dernière, il n’y a pas de fête particulière et il n’y a clairement pas beaucoup d’occidentaux en ville… et pourtant les hôtels sont pleins ??!!), mais il semble qu’il y ait pas mal de chinois qui viennent dans le coin (le gouvernement birman et la Chine ont signé d’importants accords commerciaux et de plus en plus de chinois s’installent pour « développer le pays » dixit un birman avec lequel on a un peu discuté). Arghh ! Il n’y a que 7 hôtels acceptant les étrangers dans la ville ! En Birmanie, en effet, les hôtels doivent posséder une licence spéciale pour être autorisés à recevoir des touristes étrangers. Et ils doivent reporter tous les jours aux services de l’immigration qui peuvent ainsi « suivre » les touristes. Du coup, puisqu’ils sont peu nombreux, ils pratiquent des prix « pour touristes » peu avantageux pour une qualité de chambre souvent moyenne. Heureusement, on trouve une chambre dans le 6ème hôtel (à 20$ la chambre, quand même…) que nous visitons et on réserve la nuit suivante au YMCA, la seule véritable guesthouse « routarde » de la ville.
L’après-midi est assez classique : après une prise de repères dans la ville, nous recherchons sans succès un accès Internet et finissons par retrouver Ania pour prendre une bière au bord de la rivière. Grâce à quelques infos glanées par-ci par-là, nous décidons de louer des motos demain pour nous rendre à Myit-Son, à 43 km au nord de Myitkyina. C’est ici, au confluent de 2 rivières, que nait l’Ayeyarwady, le fleuve qui traverse la Birmanie du nord au sud.

Scene classique lors d'un arret en train : beaucoup de monde sur le quai, des vendeurs(ses) qui portent des plateaux sur leur tete pour proposer plein de choses a grignotter aux voyageurs
Rien de bien passionnant à raconter sur ce trajet : un compartiment couchette de 4 personnes (que nous avons partagé avec un chinois pas franchement jovial et Ania, une allemande avec qui nous allons voyager quelques jours), un wagon-restaurant qui sert des plats acceptables, quelques vendeurs ambulants (mais beaucoup moins qu’en Inde !), des toilettes qui donnent envie de se retenir le plus longtemps possible… la routine, quoi ! Nous ne sommes que 3 « blancs » dans le train… voilà qui est intéressant !
Une fois en ville, nous nous mettons à la recherche d’une guesthouse. Et là c’est la surprise : non seulement les prix sont plus élevés qu’à Mandalay et Yangon, mais les 5 premiers hôtels autorisés à recevoir des étrangers que nous visitons sont pleins ! On a du mal à avoir une explication claire (on n’est plus en haute saison, le tourisme est largement en baisse par rapport à l’année dernière, il n’y a pas de fête particulière et il n’y a clairement pas beaucoup d’occidentaux en ville… et pourtant les hôtels sont pleins ??!!), mais il semble qu’il y ait pas mal de chinois qui viennent dans le coin (le gouvernement birman et la Chine ont signé d’importants accords commerciaux et de plus en plus de chinois s’installent pour « développer le pays » dixit un birman avec lequel on a un peu discuté). Arghh ! Il n’y a que 7 hôtels acceptant les étrangers dans la ville ! En Birmanie, en effet, les hôtels doivent posséder une licence spéciale pour être autorisés à recevoir des touristes étrangers. Et ils doivent reporter tous les jours aux services de l’immigration qui peuvent ainsi « suivre » les touristes. Du coup, puisqu’ils sont peu nombreux, ils pratiquent des prix « pour touristes » peu avantageux pour une qualité de chambre souvent moyenne. Heureusement, on trouve une chambre dans le 6ème hôtel (à 20$ la chambre, quand même…) que nous visitons et on réserve la nuit suivante au YMCA, la seule véritable guesthouse « routarde » de la ville.
L’après-midi est assez classique : après une prise de repères dans la ville, nous recherchons sans succès un accès Internet et finissons par retrouver Ania pour prendre une bière au bord de la rivière. Grâce à quelques infos glanées par-ci par-là, nous décidons de louer des motos demain pour nous rendre à Myit-Son, à 43 km au nord de Myitkyina. C’est ici, au confluent de 2 rivières, que nait l’Ayeyarwady, le fleuve qui traverse la Birmanie du nord au sud.

Scene classique lors d'un arret en train : beaucoup de monde sur le quai, des vendeurs(ses) qui portent des plateaux sur leur tete pour proposer plein de choses a grignotter aux voyageurs