23 mars 2008
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20:00
1 – le train bondé en ordinary class
Visualisez la scène dans le train : des places 2 par 2 qui se font face (comme les places à 4 qu’on n’aime pas dans les TGV car on a les genoux qui touchent ceux des gens en face), sur 2 rangées. Pas de coussins, ici on s’assoit sur des bancs en bois. Jusque là vous suivez ?
Le départ du train est prévu de la gare de Hsipaw à 8h30. Vers 8h15, il arrive et on se dirige vers notre wagon.
Première surprise, il y a tellement de sacs et de personnes entassées devant les portes qu’on ne peut pas entrer. Pour monter dans le wagon, il faut passer par la fenêtre ! (je n’en dis pas plus sur ce que cela signifie en terme d’acrobatie pour moi qui arrive à peine au niveau de la fenêtre…). Désormais, je peux dire que je connais la signification exacte de l’expression « grimper dans un train » ;-)
Une fois nos sacs plus ou moins casés sous les sièges, on a la mauvaise surprise de découvrir un énorme sac à l’emplacement théoriquement prévu pour nos jambes. Vu l’encombrement du train, impossible de le bouger, on est bon pour avoir les genoux sous le menton pendant 8 heures… (soupir de résignation).
Le train démarre enfin… entre les personnes assises à leurs places, celles qui squattent un morceau de banc et celles qui sont assises par terre, je compte environ 16 personnes autour de nous, dans un espace prévu pour 8 (les 2 rangées de 4 places).
Le problème, c’est que plus on avance, plus on s’arrête pour faire monter de nouvelles personnes… Et vers midi, c’est le pompon !! Nous stoppons à une gare. Le quai est bondé. Les gens se bousculent, ça crie un peu dans tous les sens. Moi, naïve et souriante, je prends quelques photos des gens qui montent par les fenêtres. Jusqu’à ce qu’une grand-mère repère MA fenêtre et décide d’y monter, entrainant avec elle ses filles, petites-filles, copines, nièces etc. La brèche étant trouvée, elles sont plus d’une dizaine à nous grimper littéralement dessus. Elles nous balancent leurs sacs sans autre forme de politesse, j’agrippe des bras, des jambes voire des fesses pour les aider à monter (ben oui, on va pas les laisser sur le quai quand même…). Entre deux « aïe ma jambe » et quelques « wait ! wait ! », on est tous les 2 morts de rire, tout comme les 3 français un peu plus loin qui nous voient submergés et les birmans que cela amuse beaucoup. Ce qui est moins drôle, une fois le flot d’entrées tari, c’est qu’elles ont l’air de vouloir rester là. C’est vrai qu’il n’y a plus beaucoup d’espace libre dans le wagon. Tant bien que mal, on parvient à écouler un peu ce surplus de personnes vers les autres places et au final, on se retrouve entassés à 24 dans un espace toujours prévu pour 8 (avec maintenant 1 personne assise sur le gros sac entre nos jambes et une autre assise sur la fenêtre). Bref, une super expérience !
Et pour ceux qui se demanderaient comment fait le contrôleur pour vérifier les billets… il fallait juste y penser… il marche sur les dossiers des sièges en s’appuyant sur les têtes des gens pour ne pas tomber ;-)

La montee dans le train par les fenetres

Le wagon vu de l'interieur
2 – les trucs zarbi à manger
Vous vous rappelez quand je vous disais que Renaud n’avait pas voulu tester les pattes de poulet ? Et bien pour fêter notre dernier soir en compagnie de Sophie, on a décidé de s’offrir un véritable festin.
On hésite un peu entre les différents stands les plus ragoutants, pour finalement se décider pour des pattes de poulet, une queue de porc et des boulettes d’imitation de viande (quand on a tenté de savoir ce qu’il y avait dans les boulettes : du poulet ? du bœuf ? du poisson ? le vendeur a eu l’air tout embêté et a fini par nous répondre… « imitation meat ». Bingo, on prend ça !! ). Et bien figurez-vous que ce n’est pas si mauvais que ça ! Bon… les boulettes c’est pas top : un peu spongieuses, elles n’ont du gout que si on rajoute 3 cuillères de sauce pimentée. La queue de porc, ça peut aller. Le morceau le plus large est un peu trop gras, mais la couenne ensuite se laisse manger. Le meilleur, et de loin, ce sont les pattes de poulet ! Un peu cartilagineux par moment, mais pas mauvais du tout à condition de recracher les morceaux de gras.
On a passé un bon moment à examiner en détail les différents stands et à mimer des questions incongrues : « c’est de la langue ou de l’oreille ? des intestins ou de la cervelle ? ».
Evidemment, ça a fait beaucoup rire les birmans de nous voir renifler les morceaux de viande et nous prendre en photo en train de ronger une queue de porc.
Vivement les prochains pays qu’on essaie de nouvelles spécialités ! ;-)

L'excellente patte de poulet

La fameuse queue de porc
3 – la grande roue manuelle
La première chose qu’on voit lorsqu’on arrive à la fête près de Hsipaw, ce sont ces deux belles grandes roues illuminées en vert. Chic, on va faire du manège comme à la foire du trône !
Au pied de la grande roue, on se rend compte que ce n’est pas tout à fait pareil : la roue est en bois, et surtout… elle est manuelle !! Ici, pas besoin d’électricité pour faire tourner le mécanisme. Il suffit que 5 ou 6 ados birmans grimpent en haut de la roue et s’accrochent aux nacelles pour faire contrepoids et… c’est parti pour un tour !!! Plutôt impressionnant à regarder. A tel point qu’on se laisse tenter, Renaud et moi par un petit tour. Vraiment très marrant !
A côté de la grande roue, il y a un petit manège type « chevaux de bois ». La gamine qui s’en occupe ne doit pas voir plus de 13 ans. Quand les enfants sont montés sur les animaux, elle fait tourner le tout en poussant l’un d’entre eux…

Ca se passe de commentaires...
Visualisez la scène dans le train : des places 2 par 2 qui se font face (comme les places à 4 qu’on n’aime pas dans les TGV car on a les genoux qui touchent ceux des gens en face), sur 2 rangées. Pas de coussins, ici on s’assoit sur des bancs en bois. Jusque là vous suivez ?
Le départ du train est prévu de la gare de Hsipaw à 8h30. Vers 8h15, il arrive et on se dirige vers notre wagon.
Première surprise, il y a tellement de sacs et de personnes entassées devant les portes qu’on ne peut pas entrer. Pour monter dans le wagon, il faut passer par la fenêtre ! (je n’en dis pas plus sur ce que cela signifie en terme d’acrobatie pour moi qui arrive à peine au niveau de la fenêtre…). Désormais, je peux dire que je connais la signification exacte de l’expression « grimper dans un train » ;-)
Une fois nos sacs plus ou moins casés sous les sièges, on a la mauvaise surprise de découvrir un énorme sac à l’emplacement théoriquement prévu pour nos jambes. Vu l’encombrement du train, impossible de le bouger, on est bon pour avoir les genoux sous le menton pendant 8 heures… (soupir de résignation).
Le train démarre enfin… entre les personnes assises à leurs places, celles qui squattent un morceau de banc et celles qui sont assises par terre, je compte environ 16 personnes autour de nous, dans un espace prévu pour 8 (les 2 rangées de 4 places).
Le problème, c’est que plus on avance, plus on s’arrête pour faire monter de nouvelles personnes… Et vers midi, c’est le pompon !! Nous stoppons à une gare. Le quai est bondé. Les gens se bousculent, ça crie un peu dans tous les sens. Moi, naïve et souriante, je prends quelques photos des gens qui montent par les fenêtres. Jusqu’à ce qu’une grand-mère repère MA fenêtre et décide d’y monter, entrainant avec elle ses filles, petites-filles, copines, nièces etc. La brèche étant trouvée, elles sont plus d’une dizaine à nous grimper littéralement dessus. Elles nous balancent leurs sacs sans autre forme de politesse, j’agrippe des bras, des jambes voire des fesses pour les aider à monter (ben oui, on va pas les laisser sur le quai quand même…). Entre deux « aïe ma jambe » et quelques « wait ! wait ! », on est tous les 2 morts de rire, tout comme les 3 français un peu plus loin qui nous voient submergés et les birmans que cela amuse beaucoup. Ce qui est moins drôle, une fois le flot d’entrées tari, c’est qu’elles ont l’air de vouloir rester là. C’est vrai qu’il n’y a plus beaucoup d’espace libre dans le wagon. Tant bien que mal, on parvient à écouler un peu ce surplus de personnes vers les autres places et au final, on se retrouve entassés à 24 dans un espace toujours prévu pour 8 (avec maintenant 1 personne assise sur le gros sac entre nos jambes et une autre assise sur la fenêtre). Bref, une super expérience !
Et pour ceux qui se demanderaient comment fait le contrôleur pour vérifier les billets… il fallait juste y penser… il marche sur les dossiers des sièges en s’appuyant sur les têtes des gens pour ne pas tomber ;-)

La montee dans le train par les fenetres

Le wagon vu de l'interieur
2 – les trucs zarbi à manger
Vous vous rappelez quand je vous disais que Renaud n’avait pas voulu tester les pattes de poulet ? Et bien pour fêter notre dernier soir en compagnie de Sophie, on a décidé de s’offrir un véritable festin.
On hésite un peu entre les différents stands les plus ragoutants, pour finalement se décider pour des pattes de poulet, une queue de porc et des boulettes d’imitation de viande (quand on a tenté de savoir ce qu’il y avait dans les boulettes : du poulet ? du bœuf ? du poisson ? le vendeur a eu l’air tout embêté et a fini par nous répondre… « imitation meat ». Bingo, on prend ça !! ). Et bien figurez-vous que ce n’est pas si mauvais que ça ! Bon… les boulettes c’est pas top : un peu spongieuses, elles n’ont du gout que si on rajoute 3 cuillères de sauce pimentée. La queue de porc, ça peut aller. Le morceau le plus large est un peu trop gras, mais la couenne ensuite se laisse manger. Le meilleur, et de loin, ce sont les pattes de poulet ! Un peu cartilagineux par moment, mais pas mauvais du tout à condition de recracher les morceaux de gras.
On a passé un bon moment à examiner en détail les différents stands et à mimer des questions incongrues : « c’est de la langue ou de l’oreille ? des intestins ou de la cervelle ? ».
Evidemment, ça a fait beaucoup rire les birmans de nous voir renifler les morceaux de viande et nous prendre en photo en train de ronger une queue de porc.
Vivement les prochains pays qu’on essaie de nouvelles spécialités ! ;-)

L'excellente patte de poulet
La fameuse queue de porc
3 – la grande roue manuelle
La première chose qu’on voit lorsqu’on arrive à la fête près de Hsipaw, ce sont ces deux belles grandes roues illuminées en vert. Chic, on va faire du manège comme à la foire du trône !
Au pied de la grande roue, on se rend compte que ce n’est pas tout à fait pareil : la roue est en bois, et surtout… elle est manuelle !! Ici, pas besoin d’électricité pour faire tourner le mécanisme. Il suffit que 5 ou 6 ados birmans grimpent en haut de la roue et s’accrochent aux nacelles pour faire contrepoids et… c’est parti pour un tour !!! Plutôt impressionnant à regarder. A tel point qu’on se laisse tenter, Renaud et moi par un petit tour. Vraiment très marrant !
A côté de la grande roue, il y a un petit manège type « chevaux de bois ». La gamine qui s’en occupe ne doit pas voir plus de 13 ans. Quand les enfants sont montés sur les animaux, elle fait tourner le tout en poussant l’un d’entre eux…

Ca se passe de commentaires...