2 septembre 2008
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20:45
C’est officiel : l’Inter American Development Bank a classé la route entre La Cumbre et Coroico, en Bolivie, « route la plus dangereuse du monde ». Et pour cause, avec des passages où la route ne mesure pas plus de 3,50 mètres de large avec des à-pics vertigineux, les accidents sont nombreux tous les ans. C’est aussi l’une des attractions touristiques de La Paz ! Alors oui, nous aussi nous allons nous offrir une petite montée d’adrénaline en dévalant cette « route de la mort » (comme ils l’appellent ici) à VTT.
Le départ est donné à 7h. Avec 3 autres français et un allemand, nous montons dans le minivan qui nous conduit jusqu’à La Cumbre, à 4 650m d’altitude, point de départ de la descente. L’agence s’est occupée de notre équipement : pantalon, veste, gants, barres chocolatées… rien n’est oublié ! Nous descendons à fond les 15 premiers kilomètres sur une bonne route bitumée, avec une vue splendide sur les montagnes et le canyon en face. Ensuite, c’est la partie plus excitante qui commence. Nous voici sur la route la plus dangereuse du monde ! Elle est étroite, il y a beaucoup de cailloux et le vide sur notre gauche est vraiment flippant. Mieux vaut ne pas rater un virage ! Le plus souvent, je suis en queue de peloton. J’ai un peu l’impression de revivre mes premières années de ski. Vous savez, quand vous arrivez 10 minutes après le groupe qui fait une pause en vous attendant et que tout le monde repart alors que vous n’avez pas eu le temps de souffler ! Bon, j’exagère un peu mais la descente est quand même physique : debout sur les pédales, les bras essayant d’amortir les chocs, les doigts crispés sur les freins pour ne pas prendre trop de vitesse… ça vibre tellement que parfois mes doigts ripent de mon guidon ! Je trouve le moyen de me ramasser dans un virage… heureusement un virage intérieur, du côté de la montagne et pas du gouffre !
La route est impressionnante et je me demande vraiment comment deux voiture et encore pire, deux bus peuvent se croiser ici ! C’est moins le cas à présent, car les autorités locales ont construit une nouvelle route plus sure un peu plus loin. Mais il y a quand même pas mal de croix tout le long du chemin, qui marquent les différents accidents qui s’y sont produits. Notre guide nous raconte que certains de ces accidents concernent des touristes en VTT… Nous dévalons donc la route pendant 50 kilomètres environ et arrivons vers 13h30 à Coroico, à 1200m d’altitude, dans un hôtel avec piscine où nous piquons une tête et prenons notre déjeuner. Et devinez ce qu’on a à manger ? Du pollo frito avec des frites et du riz, évidemment !
3 heures de minivan plus tard, nous voici de retour à La Paz. Sur la route, nous passons devant un groupe de policiers et des gens en train de filmer et d’interviewer d’autres personnes. Lorsque nous demandons à notre guide ce qui se passe, il nous raconte qu’avant notre passage sur la route de la mort, un cycliste aurait basculé dans le vide et qu’ils viennent de récupérer son corps et son vélo. Je ne sais pas trop si c’est vrai. Je me demande s’il ne nous dit pas ça pour amplifier le mythe autour de cette route (on a entendu dire que 2 israéliens étaient morts il y a 2 mois, qu’un américain était tombé il y a 2 semaines etc…). Ca nous fait quand même tous frissonner dans le bus.
Nous passons le reste de la soirée avec Thibault, Marion et Yann et rentrons nous coucher, bien fatigués à notre hôtel. Au total aujourd’hui nous avons donc parcouru 65 kilomètres en VTT, avec environ 3450 mètres de dénivelé sur « la route la plus dangereuse du monde » et bonne nouvelle… nous sommes toujours vivants pour vous le raconter !
Le départ est donné à 7h. Avec 3 autres français et un allemand, nous montons dans le minivan qui nous conduit jusqu’à La Cumbre, à 4 650m d’altitude, point de départ de la descente. L’agence s’est occupée de notre équipement : pantalon, veste, gants, barres chocolatées… rien n’est oublié ! Nous descendons à fond les 15 premiers kilomètres sur une bonne route bitumée, avec une vue splendide sur les montagnes et le canyon en face. Ensuite, c’est la partie plus excitante qui commence. Nous voici sur la route la plus dangereuse du monde ! Elle est étroite, il y a beaucoup de cailloux et le vide sur notre gauche est vraiment flippant. Mieux vaut ne pas rater un virage ! Le plus souvent, je suis en queue de peloton. J’ai un peu l’impression de revivre mes premières années de ski. Vous savez, quand vous arrivez 10 minutes après le groupe qui fait une pause en vous attendant et que tout le monde repart alors que vous n’avez pas eu le temps de souffler ! Bon, j’exagère un peu mais la descente est quand même physique : debout sur les pédales, les bras essayant d’amortir les chocs, les doigts crispés sur les freins pour ne pas prendre trop de vitesse… ça vibre tellement que parfois mes doigts ripent de mon guidon ! Je trouve le moyen de me ramasser dans un virage… heureusement un virage intérieur, du côté de la montagne et pas du gouffre !
La route est impressionnante et je me demande vraiment comment deux voiture et encore pire, deux bus peuvent se croiser ici ! C’est moins le cas à présent, car les autorités locales ont construit une nouvelle route plus sure un peu plus loin. Mais il y a quand même pas mal de croix tout le long du chemin, qui marquent les différents accidents qui s’y sont produits. Notre guide nous raconte que certains de ces accidents concernent des touristes en VTT… Nous dévalons donc la route pendant 50 kilomètres environ et arrivons vers 13h30 à Coroico, à 1200m d’altitude, dans un hôtel avec piscine où nous piquons une tête et prenons notre déjeuner. Et devinez ce qu’on a à manger ? Du pollo frito avec des frites et du riz, évidemment !
3 heures de minivan plus tard, nous voici de retour à La Paz. Sur la route, nous passons devant un groupe de policiers et des gens en train de filmer et d’interviewer d’autres personnes. Lorsque nous demandons à notre guide ce qui se passe, il nous raconte qu’avant notre passage sur la route de la mort, un cycliste aurait basculé dans le vide et qu’ils viennent de récupérer son corps et son vélo. Je ne sais pas trop si c’est vrai. Je me demande s’il ne nous dit pas ça pour amplifier le mythe autour de cette route (on a entendu dire que 2 israéliens étaient morts il y a 2 mois, qu’un américain était tombé il y a 2 semaines etc…). Ca nous fait quand même tous frissonner dans le bus.
Nous passons le reste de la soirée avec Thibault, Marion et Yann et rentrons nous coucher, bien fatigués à notre hôtel. Au total aujourd’hui nous avons donc parcouru 65 kilomètres en VTT, avec environ 3450 mètres de dénivelé sur « la route la plus dangereuse du monde » et bonne nouvelle… nous sommes toujours vivants pour vous le raconter !