2 janvier 2008
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Dans 3 heures, nous prendrons la route pour l’aéroport de Marignane et ce sera le grand départ ! Comment nous sentons-nous si proches de l’échéance ? Excités car c’est l’aventure qui nous attend et qu’on aime vraiment aller à la découverte de nouveaux pays. Un peu tendus, aussi, car on a peur d’oublier quelque chose d’important dans nos préparatifs. Et la boule au ventre, parfois, lorsqu’on se rend compte de la décision qu’on a prise (ça, c’est surtout quand on vient de dire au revoir à sa maman, ou à sa petite sœur…).
Si tout va bien nous arriverons à Delhi demain dans la nuit. Histoire d’arriver en douceur j’avais demandé à l’hôtel dans lequel nous allons (à 7€ la chambre…) d’envoyer un taxi nous récupérer à l’aéroport. Mais ils ont refusé sous prétexte qu’en janvier, le brouillard qui flotte la nuit sur la ville crée des perturbations sur le traffic aérien et engendre de très nombreux retards… Du coup, nous devrons nous débrouiller tous seuls dès le 1er pied posé en Inde. C’est peut-être pas plus mal, finalement, pour nous mettre dans le bain ;-)
Nous profitons de ce message pour vous souhaiter à tous une très belle et heureuse année 2008.
Nous essaierons de nous connecter rapidement pour donner des nouvelles de notre arrivée.
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Avant le depart
28 décembre 2007
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Depuis que nous sommes rentrés chez nos parents, on n’a pas le temps de souffler. Le 24 d’un côté, le 25 midi de l’autre, le soir encore ailleurs, le 26 on remet ça… et pourquoi pas le 27 puisqu’on n’a pas eu le temps de voir tout le monde ! Cette année plus encore que les précédentes, on multiplie les repas avec les uns et les autres. Evidemment on ne se plaint pas et ça fait vraiment plaisir de voir nos familles et nos amis avant de partir. Et puis je me dit que ça nous fait quelques réserves, vu qu’on n’est pas surs de manger à notre faim dans les prochains mois (je plaisante, maman !)
Côté cadeaux, je suis sure que vous vous demandez « mais qu’est-ce qu’on peut offrir à un couple qui part 1 an en vacances ?? ». En plus des « enveloppes » qui nous permettrons de nous offrir quelques hôtels ou excursions un peu sympas, on a aussi eu quelques cadeaux inattendus :
- des chaufferettes pour se réchauffer les mains (depuis qu’elle a vu ma polaire, ma sœur a très peur qu’on se caille au Népal donc elle prend des précautions pour nous !)
- un pack « pharmacie » (avec immodium et savon sans eau, of course…)
- un album photo
- un beau T-shirt avec une carte du monde dessus
On a du mal à se dire qu’il reste moins d’une semaine avant notre départ. Je crois qu’on ne réalisera qu’une fois à l’aéroport, avec nos sacs sur le dos et une douzaine d’heures de vol devant nous… et encore !! ;-)
Bonnes fêtes à tous, on se retrouve en 2008 !
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Avant le depart
20 décembre 2007
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C’est mon tour cette fois de dire au revoir à mes collègues de bureau et mes amis sur Paris. Depuis le temps qu’on en parle de ce départ, j’ai eu le temps de m’y préparer ! Et pourtant, tout se fait dans la précipitation : les bises à Noah, Sandrine et Jérôme qui m’ont accueillie pendant 3 jours, les pauses de bureau en bureau pour détailler les grandes lignes du voyage (et encore j’ai pas eu le temps de voir tout le monde ! Pardon Sylvain !!) , les quelques coup de fils pour boucler 2 dossiers, la préparation du mail de « au revoir » (pas évident celui-là !) etc.
Un mot quand même sur le « gage » que m’ont fait subir les filles au bureau : j’ai du porter un diadème toute la journée! Dans le bureau avec l’équipe c’était sympa, mais j’ai quand même vécu un grand moment de solitude à la cantine et dans la cour lorsqu’il a fallu évacuer l’immeuble pour l’exercice incendie (c’était bien le jour !). Mais je suis fière d’avoir relevé le challenge sans broncher ! ;-)
Sans rire, ça me fait un pincement au cœur de quitter Paris sans savoir quand je reverrai Isa, Anne-Va, « Gwenno », Maud, Maya, Xavier, Olivier, Mouche, la famille Cadilhac et tous les autres. Bon j’arrête là ou je vais me mettre à pleurer, ce qui serait ridicule vu que je suis dans un train entourée de personnes qui ne savent rien de mon émotion ;-)
Passez tous de bonnes fêtes !
La fine équipe de la com interne quasimment au complet (prise au Polaroid)
et oui, je me suis bien trimbalée toute la journée au bureau avec CA !!
La seconde partie de soirée, très sympa ;-)
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15 décembre 2007
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Published by Renaud
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8 décembre 2007
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C’est aujourd’hui, par ce superbe samedi pluvieux, que nous avons décidé de faire le « test » des sacs à dos. Résultat plutôt concluant : tout rentre et nous ne trimbalerons QUE 24 kg sur notre dos pendant 1 an !
- 12 kg pour le sac de Renaud
- 10 kg pour le mien
- 2 à 3 kg pour le petit sac à dos de tous les jours (dans lequel nous mettrons notamment l’ordi et l’appareil photo).
Evidemment, il a fallu faire des choix pour tout faire rentrer : adieu les bottes, le sèche-cheveux, la robe de chambre et les serviettes de bain molletonnées. Bonjour la veste coupe-vent, le pantalon-qui-fait-pantacourt et la polaire (couleur vert pomme pour moi !). Question séduction, c’est pas gagné ! ;-)
24 kg, c’est sans compter les souvenirs qu’on achètera tout au long du parcours. Là encore, on tentera de rester raisonnables : pas de meuble en bois de chine, de statue de bouddha en bronze ou de viande de lama séché… On prévoit de faire des colis de temps en temps, donc on avisera sur place selon les envies et le budget !
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Ah si… une chose encore : je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ça va nous saouler de faire et défaire sans arrêt nos sacs… Soulever les t-shirts pour récupérer une paire de chaussettes, perdre 10 mn à chercher le spray anti-moustiques, tout recommencer car bizarrement le sac ne ferme plus… 1 an sans armoire… pfff… dans quelle galère est-ce qu’on s’embarque !!
Allez, ça vaut bien quelques photos. 
Là, je sens que c'est pas gagné...
Et puis finalement, tout rentre :-)
Bon week end à tous !
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2 décembre 2007
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Ca y est! Après plusieurs semaines d’hésitations : « un ordi portable, ce serait quand même drôlement utile »… « mais bon, c’est cher et risqué pour une utilisation finalement assez limitée »… on vient de craquer pour l’ultra-portable Sony Vaio et ses dimensions mini (plus petit qu’un format A4), son poids plume (1,2kg) et ses très bonnes performances techniques. Et en plus, il est vraiment canon !!
J’entends déjà vos objections : « pfff… ça prétend faire un voyage sac-à-dos-routard-aventure mais ça veut quand même son petit confort technologique… » Ben ouais… tant pis pour le mythe ! Mais si ça peut vous rassurer, on a toujours l’intention de dormir dans des auberges miteuses !! ;-)
En fait on a trouvé une très bonne occasion sur e-bay, et l’affaire s’est conclue en quelques heures. Résultat : au lieu de mettre la 2 couche de peinture pour terminer la salle de bains, on s’est tapé 3h de métro et de RER pour récupérer le petit bijou à Athis Mons… surtout ne me demandez pas où c’est !! On se serait un peu crus dans un mauvais film de gangsters : le type nous tend le sac, Renaud ouvre pour vérifier que la marchandise est conforme à l’annonce tandis que je jette des coups d’oeils furtifs autour de moi pour vérifier qu’on n’est pas trop observés… Une fois Renaud convaincu, je sors discrètement de mon sac une liasse de billets de 20 € (évidemment, plus de billets de 50€ dans le distributeur…) et la tend à David, « notre » vendeur. Une poignée de main plus tard, nous voici de retours tout excités à la maison.
Le point négatif de cette opération, c’est que demain, on va devoir se laver les cheveux dans l’évier de la cuisine… pas cool ;-)
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2 décembre 2007
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Aujourd’hui, nous refaisons la peinture de notre salle de bains. Vous allez me demander… « mais qu’est-ce que cela a à voir avec leur tour du monde ?? ». Techniquement, rien. Mais c’est l’un des trucs qui nous restent à faire avant le déménagement, donc il faut bien s’y coller à un moment ou à un autre.
Plutôt balèze le peintre sur la photo, non ? A moins que ce ne soit la salle de bains qui soit particulièrement minuscule ;-)
Notez également le survêtement de l’OM… La grande classe pour bricoler ! Et moi qui ne peux m’empêcher de penser à côté : « pourvu qu’il renverse de la peinture sur son pantalon… pourvu qu’il renverse de la peinture sur son pantalon… »
Nous quittons Paris le 16 décembre pour passer les fêtes en famille dans le sud de la France. D’ici là si vous le souhaitez, je peux vous rédiger un article sur : - le double tri : moi qui jette largement et Renaud qui repasse derrière pour vérifier que je n’ai rien jeté d’important
- les trucs inutiles qui ont, allez savoir comment, échappé aux 3 précédents déménagements : des brouillons d’interro de Renaud quand il était en IUT (en 1997…), un poster de Brad Pitt grandeur nature, des guirlandes de Nöel complètement écrasées au fond d’un carton…
- l’art de fermer les cartons : faut-il croiser ou pas… telle est la question !
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27 novembre 2007
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J’ai pris mon après-midi aujourd’hui, et j’ai des tonnes de choses à faire : récupérer les visas pour l’Inde au consulat, acheter une moustiquaire au Vieux Campeur, trouver un pantalon pour partir et si j’ai un peu de temps en rab faire du lèche-vitrine en espérant trouver l’inspiration pour mes cadeaux de Noël.
A 15h30, soit une demi-heure avant l’heure d’ouverture, j’arrive devant le Consulat (rappelez-vous, le créneau pour récupérer les visas c’est 16h – 17h). A vue de nez, environ 80 personnes attendent dehors que les portes s’ouvrent. Assis devant la grille, un groupe de 5 jeunes aux bonnets informes, dreadlocks poussiéreuses et pantalons bariolés sont assis par terre… pas de doute, c’est là. Je me mets docilement dans la queue, après m’être quand même assurée auprès de la dernière personne de la file « heu… vous attendez pour récupérer vos visas, vous aussi ?? »… « oui ». Bon, j’attends alors.
16h30, les portes s’ouvrent et peu à peu on s’entasse dans le hall d’entrée : serrés, mais au chaud au moins ! Là le type chargé de « gérer » l’attente (oui oui, certainement le même à qui Renaud a menti effrontément la semaine dernière !) nous explique très vite que « ce matin, c’était vraiment le bordel. Il y avait beaucoup de monde qui attendait pour faire des demandes de visas. Mais rassurez-vous, maintenant que vous êtes dedans, vous allez passer … quelle que soit l’heure, vous passerez aujourd’hui ». Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris à son histoire… mais mon intuition me dit que ce n’est pas une bonne nouvelle ! En attendant, j’ai quand même le plaisir de recevoir un SMS de mon cher et tendre qui me dit « je suis de tout cœur avec toi. Bisous ». Mouais…
La queue avance, et j’arrive finalement dans une salle au fond de laquelle 4 guichets sont ouverts. Renaud m’a dit d’aller au guichet n°109, car c’est là qu’il a déposé le dossier. Génial, c’est le dernier, il faut traverser toute la pièce ! A force de coups de coudes j’y arrive péniblement et attends mon tour. Je suis captivée par la conversation insipide de 2 types à côté quand les 3 personnes juste devant moi se font refouler car leur visa n’est pas prêt. Je tends l’oreille… ouf, ça ne devrait pas me concerner : elles sont là depuis 7h du matin et ont fait leur demande de visa le matin même, mais il n’est pas encore prêt. Enfin c’est mon tour : je tend mon précieux ticket, presque fébrile, la boule au ventre (ok, j’en rajoute un peu…) et récupère nos 2 passeports dûment visés quelques secondes plus tard. Je m’extirpe de la salle bondée et à peine le pied posé sur le trottoir j’appelle Renaud : « 2 heures… je m’en suis pas mal tirée, non ?? ».
Vous vous en doutez, avec tout ça je n’aurai évidemment pas le temps de faire la moitié des choses que j’avais prévues cet aprem. Je fais une croix sur le pantalon et sur les cadeaux de Noël et je file direction St-Germain pour acheter notre moustiquaire. (cf chapitre santé : comme on ne prendra pas de traitement préventif contre le palu, il est très important qu’on se protège des moustiques). Renaud est censé me rejoindre pour qu’on se balade un peu dans le quartier après. Mais il y a quelque chose de bizarre dans l’air. Par exemple : ces cars de CRS qui roulent à toute allure dans la rue. Ou bien encore ce vendeur qui explique à sa collègue : « ils ont fermé toute la rue. S’ils s’approchent, tiens-toi prête à descendre la grille ! » Heu… j’ai raté quelque chose ?? Ah oui, c’est vrai… je suis en plein cœur du quartier étudiant et il y a eu une manif cet après-midi. Les rues sont bloquées donc Renaud ne pourra pas venir en bus. Tant pis, je rentre à l’appart, mes passeports et ma moustiquaire en poche.
Bonne soirée à tous !
Published by Maryline
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24 novembre 2007
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Salut tout le monde !
Cette fois c'est officiel, le blog est lancé !
ok il n'y a pas encore beaucoup d'articles en ligne, mais je vous rappelle que nous ne partons que le 3 janvier ...
En attendant, on va essayer de vous donner quelques nouvelles des préparatifs, de notre état d'esprit avant de partir et de tout ce qui nous passe par la tête.
Une fois partis, nous tiendrons un carnet de voyage, pays par pays, pour tenter de vous faire partager nos découvertes, nos émotions, nos galères et nos coups de gueule.
Nous espérons que vous prendrez plaisir à partager ce blog avec nous, et que vous n'hésiterez pas à réagir de temps en temps !
A très bientôt,
Maryline et Renaud
Published by Maryline
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20 novembre 2007
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Je n’ai pas prévu d’écrire très souvent sur ce blog (c’est plutôt Mary qui s’en chargera, ça n’étonnera pas grand monde…). Mais là, quand même, il faut que je vous raconte mon tout premier contact avec l’Inde.
Nous sommes le mardi 20 novembre, jour de grève, à laquelle j’ai décidé de participer. Je décide de profiter de cette journée « off » pour aller au consulat d’Inde pour faire faire nos visas. Tout est prêt : le formulaire rempli, les photos d’identité à la bonne taille, les 100 € en liquide. Il ne faut pas que je me rate ce coup-ci : la dernière fois que j’y suis allé, je me suis pointé à 9h et il y avait déjà la queue tout autour de l’immeuble… faut dire que ça ouvre uniquement entre 9h30 et 10h30 et qu’ils ne délivrent que 150 visas par jour … Du coup cette fois, je suis décidé à y être dans les premiers. Evidemment, c’est la grève donc c’est un peu plus compliqué pour se déplacer : je prends mes rollers. Zut… il pleut… ça commence bien !
Arrivé (frigorifié) à 7h55, je suis soulagé de voir qu’il n’y a qu’une trentaine de personnes devant moi. Evidemment, maintenant il va falloir attendre que ça ouvre… toujours sous la pluie et dans un froid glacial. Je sautille, je souffle sur mes mains et j’en veux à la terre entière d’être là (est-ce que quelqu’un pourrait me dire pourquoi c’est toujours sur moi que ça tombe ces mauvais plans, et jamais pour Mary ??) jusqu’à ce qu’à 10h40 (!!!), les guichetières se pointent enfin… avec des croissants. Elles s’enferment dans la pièce « réservée au personnel » et en ressortent 10 minutes plus tard pour ouvrir leurs guichets : un d’abord, puis le deuxième 20 minutes plus tard.
Entre-temps, un type à la mine patibulaire tente de « fluidifier » la file d’attente…(c’est le distributeur de tickets du consulat, vous savez, comme à la sécu ou à l’ANPE… sauf que là c’est pas une machine, c’est une personne). C’est plutôt expéditif : plusieurs personnes devant moi se font tout simplement jeter (après, rappelez-vous, environ 2h30 d’attente) car leur vol est dans plusieurs semaines… heu… le mien est le 3 janvier !! Du coup, quand le type s’approche de moi, je lui dis sans sourciller que je pars la semaine prochaine. Et là il me dit : « va falloir revenir, on prend en priorité les urgences ». J’en reviens pas ! OK, donc mon vol est lundi et je non je ne peux pas revenir dans la semaine car j’habite en province… ça te va comme urgence ?? (le tout avec mes rollers sous le bras, évidemment). Il finit par me donner le ticket n°38… LE sésame qui m’autorise enfin à faire la queue à l’intérieur du consulat. En discutant avec les personnes autour de moi (faut passer le temps, quand même !), je m’aperçois que certaines d’entre elles viennent effectivement de province pour récupérer ce fichu visa et que leur vol est parfois dans 2 ou 3 jours…
2h00 heures plus tard, c’est avec soulagement que je m’avachis sur le comptoir devant une dame d’une quarantaine d’année qui me sourit d’un air las… jusqu’à ce qu’elle voie ma date de départ sur le billet d’avion : « 3 janvier ? Mais c’est dans 1 mois et demi !! Qu’est-ce que vous faites là ? Vous n’avez pas vu comment ça se passe ici ? On ne fait que les urgences !!! ». J’ai aussi eu droit à : « en plus, vous habitez Paris, vous auriez quand même pu faire l’effort de revenir un autre jour ! ». Et moi, stoïque, je ne me suis pas démonté (ni énervé, ce qui relève du quasi-miracle dans ce genre de situation), et j’ai tranquillement répondu à toutes ses réflexions. Après avoir levé les yeux au ciel, soufflé ostensiblement et jeté un regard de « killeuse » au type chargé de la file d’attente (genre t’aurais pas pu t’en débarrasser de celui-là ??), elle finit quand même par prendre mon dossier.
Je ressors du consulat, lessivé, à 12h45. Et il pleut toujours. On a rendez-vous mardi 23 pour récupérer les visas… entre 16 et 17h !! Mary, c’est ton tour et c’est pas négociable !
Published by Renaud
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