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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 20:21
Pour notre dernière journée ici, nous ne pouvions pas l’éviter… aller voir la « ligne » de l’Equateur… en Equateur… ça le fait, non ? Bon, en réalité ça ne le fait pas tant que ça… après tout, il n’y a pas grand-chose à voir ! Mais c’est tout de même marrant : une ligne tracée par terre est censée représenter la ligne qui divise le monde en 2 parties : l’hémisphère nord d’un côté, l’hémisphère sud de l’autre. Et puis il y a pas mal d’explications sur les recherches scientifiques qui ont permis de mesurer la terre et de déterminer les données longitude/latitude etc. D’ailleurs, saviez-vous  que c’est une expédition française qui est a calculé l’endroit exact où passait l’Equateur et que cette expédition a également donné naissance au système métrique ? Nous en tout cas, on ne le savait pas…

Ce soir, nous quittons le petit Equateur pour rejoindre la grande Argentine. Notre vol décolle à 21h45 et s’arrête à Guyaquil et Santiago… ah oui, ce n’est pas vraiment direct et du coup on en a pour toute la nuit… pffff….Dormez-bien en pensant à nous !



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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 20:52

Poser les pieds sur les iles Galapagos, c’est entrer dans un univers totalement inconnu. Ici, les otaries se prélassent sur les bancs publics, les oiseaux ont les pattes bleues, les rochers sont envahis d’étranges créatures préhistoriques (des iguanes) et les oiseaux s’approchent à quelques mètres de nous pour nous observer d’un air curieux. A la base, ni Renaud ni moi (bon ok… surtout moi…) ne sommes particulièrement passionnés par les animaux. Mais là c’est vraiment quelque chose !

Nous avons fait une croisière de 8 jours, ce qui nous a permis d’accoster sur une dizaine d’iles pour observer la diversité de la faune et de la flore. Car sur chaque ile, tout est différent ! Par exemple, les iguanes terrestres ne se rencontrent que sur certaines plages, tandis que d’autres sont privilégiées par les frégates pour couver leurs œufs. Nous avons beaucoup aimé nous balader sur les iles (tous les matins et tous les après-midi, balade d’une heure à trois heures environ) en évitant de marcher sur les iguanes qui se confondent avec les rochers. Ici, les animaux n’ont vraiment pas peur des hommes. On peut s’approcher très près d’eux sans qu’ils bougent d’un centimètre. Comme ça, on a pu regarder des bébés otaries téter leur mère, des fous à pattes bleues se lancer dans une danse pataude ou encore un couple d’albatros claquer du bec à l’unisson pour se faire la cour.

Du point de vue des paysages, nous avons également été servis : plages de sable blanc, noir ou jaune, roches volcaniques et coulées de lave séchées, cactus et cratères… Il y en a pour tous les goûts. En plus nous avons eu de la chance : alors que sur le continent le temps est très couvert, ici nous avons eu un grand soleil quasiment tous les jours.

La croisière était plutôt bien organisée, la cuisine très bonne et nous nous sommes très bien entendus avec les 12 autres passagers de toutes les nationalités. Bref, un vrai bonheur !

Oh il faut également que je vous parle du snorkelling qu’on faisait quasiment tous les jours (plongée avec masque et tuba). Tout simplement MAGIQUE ! On a adoré nager à quelques mètres des tortues, petits requins et autres étoiles de mer mais le plus impressionnant et je crois vraiment unique, c’était de jouer avec les otaries dans l’eau. Elles viennent autour de toi, te suives quand tu plonges, font des bulles en tournant autour de toi, passent entre tes jambes… elles s’amusent comme des folles… et nous aussi, évidemment ! C’est un vrai régal. Dommage que l’eau soit vraiment froide à cette époque de l’année (18°/19°C environ).

Allez, pour vous réconforter on peut quand même vous donner quelques points négatifs :
- j’ai eu la mal de mer quasiment pendant 8 jours (et même le mal de terre !!) ce qui n’est pas franchement agréable
- notre cabine était l’une des plus grandes et l’une des rares à avoir un lit 2 places mais en contrepartie on s’est tapé le bruit du générateur toutes les nuits…
- nous avons eu la mauvaise surprise de constater que le bateau n’avait pas d’eau chaude pour les douches… bbbrrrrr !!!!
- les otaries… ça pue !
- heu… ben non, c’est tout !!

Je ne vois pas vraiment l’intérêt de vous raconter jour par jour les différentes iles car ça n’aurait pas vraiment de sens, par contre on vous propose une bonne sélection de photos… parmi les centaines qu’on a prises ;-)

A très bientôt !



Quel accueil !!


Dans l´eau, les otaries sont beaucoup plus agiles que sur terre

Il est trognon, non ?


Cherchez l´intrus ! ;-)


 J´ai reculé précipitamment quand la mère s´est rapprochée d´un peu trop près

tu du tu du tudu tudu... (quoi vous n´avez pas reconnu le générique des dents de la mer ??)


Un beau bébé (je parle de la tortue)


Un groupe d´iguanes marins le nez pointé vers le soleil


Ca fait un peu peur


Son copain le lézard


Des iguanes marins, il y en a des milliers ici


Un fou à pattes bleues, trop drôle quand il se met à se dandiner


Un aigle curieux qui s´est approché tout près de nous


Une frégate magnifique mâle en train de couver


hi hi hi


L´ile Bartolomé


Les falaises de l´ile Española


Vue sur la baie de Plazas


La lave figée de l´ile Santiago


Le cratère englouti de l´ile Bartolomé
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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 20:18
Nous avons 4 jours de libres sur l’ile de Santa Cruz avant le départ de notre croisière… que faire ? En fait on ne se pose pas vraiment la question. A peine nos sacs posés à l’hôtel nous faisons le tour des centres de plongée afin d’organiser nos prochaines journées. Et voici notre programme : lundi l’ile de Floreana (Punta cormaran et champion), mardi Gordon’s rock (spot réputé pour la présence de bancs de requins-marteaux), mercredi re-Gordon’s rock et Seymour north. En tout 7 plongées… et un portefeuille bien allégé ! Mais ce serait quand même dommage de passer à côté de ce paradis… car c’est vraiment l’impression qu’on a à peine entré dans l’eau.

Des tortues et des raies, nous en avions déjà vu lors de nos précédentes plongées en Asie. Mais là c’est une autre dimension… ce sont des dizaines d’énormes tortues marines qui nagent tout près de nous et plein de variétés de raies différentes. Quand au nombre de poissons, je ne vous en parle même pas… c’est un festival de formes et de couleurs. Parmi les trucs les plus remarquables ou différents, j’ai particulièrement aimé le champ d’anguille à North Seymour (des milliers d’anguilles sortant du sable droites comme des piquets), un poisson local très bizarre appelé batfish qui ressemble à une raie avec des pates et les eagle-rays qui semblent voler au-dessus de nos têtes. Evidemment, il faut que je dise un mot sur les requins-marteaux : j’ai plongé 4 fois à Gordon’s Rock, et j’ai aperçu 2 requins à une quinzaine de mètres devant. Mais je ne les ai vu que de derrière !! Zut alors !!

Bref, plongée aux Galapagos c’est une expérience unique et vraiment magique aussi bien par la quantité de poissons que par leur diversité. Finalement, les deux seuls « hics » de la plongée aux Galapagos, c’est que la visibilité n’est pas vraiment terrible (une dizaine de mètres seulement) et que l’eau est plutôt froide. Mais bon… on ne va pas faire les fines bouches !

malgre leur poids, elles sont tres gracieuses sous l'eau

plein de raies et de tortues planquees sous les rochers

on pourrait presque les toucher !

hi hi hi!



le ''champ d'anguilles'' a Seymour North

encores des raies (pastenagues)

Une eagle raie juste au-dessus de nos tetes
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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 20:04
Nos deux premières journées à Quito n’ont pas vraiment été fascinantes et ont tourné principalement autour d’une priorité : trouver une excursion aux Galapagos à prix raisonnable. Ce qu’on ne savait pas, c’est qua la haute saison démarre dès le 1er novembre… autrement dit il y a énormément de touristes qui cherchent à partir la dernière semaine d’octobre pour éviter la montée des prix. Nous avons donc pas mal galéré pour trouver… non… en fait ce n’est pas vraiment ça… disons plutôt que nos choix pour partir en croisière d’ici début novembre étaient limités à 3 ou 4 bateaux… un seul étant dans notre fourchette de prix. Ce sera donc une croisière de 8 jours à bord de l’Amigo, un petit bateau pouvant accueillir 16 passagers. Avant d’embarquer pour cette croisière, nous passerons quelques jours sur une ou deux iles pour faire quelques plongées… il parait que c’est le paradis !!!

Nous prenons donc l’avion demain dimanche à 7h du matin, et serons de retour sur Quito le 6 novembre. Je vous passe tous les détails, mais nous avons du jongler entre nos 2 cartes bleues pour effectuer le paiement… assez conséquent ! Car dans les distributeurs ici, il est impossible de retirer plus de 300$ d’un coup, avec à chaque retrait une commission d’1 ou 1,5$... super pratique !

En cherchant notre excursion, nous avons pas mal arpenté les rues de la ville nouvelle de Quito. Un quartier assez « branchouille » où hôtels chics, bars « lounge » et boutique d’équipement de randonnée haut de gamme se côtoient. Aujourd’hui, nous avons quand même réussi à nous rendre dans la vieille ville, nettement plus intéressante avec ses rues escarpées, ses belles places et ses vestiges de l’époque coloniale. Il parait que Quito est l’une des plus belles villes d’Amérique du sud… c’est probablement vrai !

PS. : on ne sait pas trop ce qu’il en est des connexions internet sur les Galapagos… ne soyez donc pas surpris de ne pas avoir de nos nouvelles pendant une dizaine de jours !



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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 20:06
5h30 : le réveil sonne. Aujourd’hui nous prenons le train. Mais pas n’importe lequel. Le train de la Nariz del Diablo (le nez du diable). Une vielle voie ferrée qui traverse des collines verdoyantes et descend en lacets dans la vallée. Et prendre des lacets avec un train, vous avouerez que ce n’est pas commun ! En fait, certains des virages sont tellement serrés que le train est obligé de les prendre en marche arrière, en faisant des zig-zags.

De Riobamba, le trajet dure 6h30 environ (seules les 2 dernières sont la Nariz del Diablo à proprement dit). Nous traversons de jolis villages très typiques et croisons des dizaines de gamins et d’adultes qui s’arrêtent pour nous faire coucou de la main. Quelquefois les falaises au bord desquelles nous passons sont très impressionnantes et nous traversons de très beaux paysages.

Ah et j’allais oublier l’essentiel… la particularité de ce train, quasi exclusivement réservé aux touristes (nombreux, d’ailleurs…) c’est qu’on voyage sur le toit ! Nous étions en compagnie des 2 couples suisses rencontrés la veille et avons passé un très bon moment. Certes, malgré les coussins qu’on peut louer au départ, ce n’est pas vraiment confortable et au bout de 20mn on avait déjà mal au dos et aux fesses. Mais c’est vraiment marrant et en plus on a échappé à la pluie !

Demain, nous quittons Riobamba pour rejoindre Quito, la capitale du pays. Il est temps de se renseigner un peu plus sur les croisières aux Galapagos !

Comme vous pouvez le voir, nous ne sommes pas tous seuls sur le toit du train...

Bibi!

les lacets en contrebas...



Ici, la tenue traditionnelle est tres differente de celle du Perou ou de la Bolivie
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21 octobre 2008 2 21 /10 /octobre /2008 20:00
Aujourd’hui, direction le Chimborazo, un volcan éteint de 6310m. La particularité de ce volcan est qu’il est le point le plus éloigné du centre de la Terre du fait du renflement de la planète au niveau de l’équateur. Pour faire l’ascension ? Et bien non ! Tout simplement pour le descendre en VTT.

Rendez-vous 9h à l’agence Julio Verne, je pars avec Jessica (une américaine) et Marc et Esther (un couple de suisses) et notre guide équatorien William, mais sans Maryline restée au lit suite à un mauvais rhume attrapé la veille. Après 1h30 de 4x4, on arrive au 1er refuge situé à 4800m, on décide de se dégourdir les jambes dans la neige et rejoindre le 2ème refuge à 5000m. Sur le chemin, on croise plusieurs dizaines de tombes. Notre guide nous informe que la plupart des personnes décédées sont parties seules à l’assaut de ce géant des neiges sans louer les services d’un guide local…. Ca fait réfléchir…

Le ciel est nuageux et il est difficile de voir le sommet, heureusement quelques éclaircies nous permettent de l’entrevoir de temps en temps. Dommage, par beau temps ça doit vraiment être magnifique. Une fois notre déjeuner peu copieux et un maté (infusion) de coca avalés, nous commençons à descendre sur un chemin accidenté. 15min plus tard, de fines gouttes de pluie se mettent à tomber puis c’est carrément de la glace qui frappe notre visage. Cela fait trop mal, on est obligé de ralentir.

9km de chemin plus tard, on change de terrain pour du bitume, beaucoup plus confortable mais bien moins sympa. On redescend comme ça jusqu’à Riobamba, à 2900m d’altitude.

Nous avons fait environ 3h de descente dont la première partie assez difficile, et je suis très content de cette journée. Je retrouve Mary à l’hôtel et après une douche bien méritée nous sortons diner avec les suisses et l’américaine (plus un autre couple de suisses rencontrés à l’hôtel). Ce soir c’est tex-mex !


Prêt pour la descente, à BLOC !!!

Chimborazo vu du refuge à 5000m

La route bitumée détrempée et le Chimborazo en fond
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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 23:19
Cela fait maintenant 4 jours que nous sommes en Equateur. On ne savait pas trop à quoi s’attendre :est-ce que les gens portent aussi des tenues traditionnelles ? ou bien est-ce plus moderne que le Pérou et la Bolivie ?

Sur la route, premier changement remarqué : ce ne sont plus des feuilles de coca qui sont vendues aux feux rouges mais des jus de coco. Et il y a plein de champs de bananiers de chaque côté de la route. Lorsque nous arrivons à Guyaquil, la capitale économique du pays et plus grande ville du pays avec 2,1 millions d’habitants, nous sommes vraiment surpris. La gare routière est flambant neuve, avec une immense galerie commerciale à l’américaine et une billetterie propre et étonnamment calme. Mais où sont passés les vendeurs qui braillent le nom de leur destination pour qu’on achète un billet avec leur compagnie ? La ville est grande, grise, pas très jolie et plutôt récente. Lorsqu’on regarde un plan des rues on a un quadrillage presque parfait… pas le moindre recoin caché ! Nous ne restons que deux jours à Guyaquil qui n’a rien d’exceptionnel. A la base, nous souhaitions acheter d’ici notre croisière aux iles Galapagos mais vous allez rire… on s’est fait avoir comme des bleus… on a tout simplement oublié de retirer de l’argent à la banque avant le week end ! Tant pis, on prendra l’excursion un peu plus tard depuis Quito ;-)

Hier, nous sommes arrivés à Riobamba, une petite ville au cœur de la sierra (montagne). Dommage qu’il y ait beaucoup de nuages… ça gâche le paysage que nous devrions apercevoir d’ici : les grands volcans dont le plus haut sommet du pays : le Chimborazo (6300m). On espère que ça va se découvrir dans les prochains jours…

PS :Il y a quelques années l’Equateur a abandonné sa monnaie « sucre » pour adopter définitivement le dollar américain…On espère que le cours Euro/Dollar va revenir rapidement à un taux plus avantageux pour nous !

PS 2: L’Equateur est un tout petit pays. Ici les trajets s’effectuent en 4, 5 ou 6 heures… ça nous change des dizaines d’heures passées dans les bus ces derniers mois !

Pause déjeuner sur la route Guayaquil-Riobamba...qui veut un morceau de couenne de porc?
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