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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 23:58
Paraty : petit port de pêche entre Rio et Sao Paulo, son centre ville piéton pavé de grosses pierres inégales, son ciel bleu et sa chaleur, ses façades blanches et colorées bien entretenues… L’endroit idéal où poser ses valises quelques jours. Ici, il n’y a finalement pas grand-chose à faire à part se balader et s’assoir à une terrasse ombragée pour siroter un jus de fruits frais. Mais l’un des atouts de la ville, outre le charme de son centre historique, ce sont aussi les centaines d’iles qui bordent le littoral.

Du coup, aujourd’hui nous faisons une excursion en bateau qui nous conduit autour de plusieurs ilots et plages plus jolies les unes que les autres. J’avais un peu peur d’avoir le mal de mer en cours de route, mais tout s’est bien passé. Le bateau est très sympa : un beau voilier aménagé pour que les touristes puissent s’affaler sur des coussins pendant la traversée. L’eau est limpide, passant du vert émeraude au bleu turquoise suivant les endroits, elle n’est pas trop froide en plus donc on peu faire trempette pour se rafraichir sous le soleil brûlant. Bref, une très chouette journée !

Ce soir, nous venons de craquer pour un restaurant provençal : soupe de poissons et crêpe à la ratatouille…mmmhhhh. Oui je sais, dans 3 jours nous serons en France et nous pourrons manger toute la cuisine que nous aimons… mais ce seront plutôt des plats consistants d’hiver et de la ratatouille au mois de décembre, ce n’est pas si courant !

Demain, direction Sao Paulo. Dernier trajet en bus, dernier hôtel à chercher avant de prendre l’avion vendredi… Nous sommes un peu perplexes « déjà un an ??? », mais surtout excités de retrouver tout le monde. Nous commençons déjà à réfléchir à ce que nous allons bien pouvoir raconter que nous n’avons pas mis sur le blog ! ;-)







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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 20:41
Déjà une semaine que nous sommes sur Ilha Grande, une petite ile au sud de Rio et autant vous dire qu’on y va vraiment tout doux sur les activités. Après avoir profité de notre seule journée ensoleillée à Rio lundi dernier, nous avons pris un bus et un ferry pour débarquer dans le petit village d’Abraao : Une anse avec pas mal de petits bateaux accostés, un petit village avec des rues ensablées, et quantité de pousadas pour nous accueillir. Nous en visitons plusieurs avant de nous décider pour une jolie chambre avec terrasse en front de mer (et hamac, évidemment !) un peu à l’écart du village. Nous ne sommes pas déçus, le petit-dej est gargantuesque et vraiment très bon, avec des gâteaux et des pains frais cuisinés par la tenante des lieux tous les jours. Aujourd’hui, c’est seulement notre deuxième journée ensoleillée. Les autres jours, nous devons nous contenter de températures clémentes (autour de 24°) mais d’un ciel gris très bas.

Lorsque nous sommes arrivés, on nous a tout de suite parlé des randonnées de 2 à 7h qu’il est possible de faire sur l’ile… mais en fait, notre programme est plutôt light : quelques balades au village et sur les plages les plus proches (pas plus de 30mn de marche, c’est la nouvelle règle que j’ai imposée et que Renaud s’est empressé d’accepter !), pas mal de lecture et tentative de tri des photos sur l’ordi… On en a environ 7500… c’est pas gagné !! Mais aujourd’hui c’est notre denier jour de pur farniente.

Demain nous reprenons le bateau en sens inverse, puis un bus pour nous rendre dans la petite ville de Paraty, où nous allons passer 2 ou 3 jours avant de rejoindre Sao Paulo pour prendre notre vol. J-5 !

La baie d´Abraão

Un bon p´tit déj pour commencer la journée

On vous l´a dit, c´est tranquilou tranquilou ;-)

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 21:49
16h45. Ca y est !! En passant par une agence locale, nous sommes parvenus à acheter des places et nous voici devant le stade du Maracana, à Rio. Le match : Flamengo, l’équipe locale actuellement 5ème du championnat reçoit Goias, 7ème. C’est l’avant-dernière journée de la saison, et Flamengo peut encore espérer accrocher une place pour la Copa Libertadores, la Ligue des Champions locale. Nous prenons nos places et le stade se remplit peu à peu. Il peut contenir 110 000 personnes, mais aujourd’hui il est loin d’être plein. C’est bizarre, le stade semble plus petit que le Stade de France. Surtout, on est très près des joueurs car il y a très peu d’espace libre entre la pelouse et les tribunes. Malgré les nombreux sièges vides, l’ambiance est quand même là : un public noir et rouge, des banderoles, des chants, et des énormes drapeaux agités dans tous les sens.

A 17h le match commence et débute plutôt bien pour Flamengo qui claque 3 buts en moins d’une demi-heure. GOOOOOOOOOOOOOLLLLLLLLLL !!!!!!!! crient les milliers de spectateurs tous ensemble. Puis ça se gâte et Goias remonte à 3-2 juste avant la mi-temps. Bilan de cette première période : du beau jeu, fluide et rapide, des buts et un public content. Le top !

La deuxième mi-temps est un peu plus poussive. Les supporters commencent à s’agiter et les « filho de puta » pleuvent sur les joueurs et l’arbitre sans qu’on ait besoin de traduction. Et pour couronner le tout, voilà que Goias égalise ! Malgré plusieurs offensives en fin de match et un poteau à la dernière minute, Flamengo ne reviendra pas. Score final : 3-3, certainement pas ce qu’espéraient les supporters mais nous on a passé un très bon moment !

Et Mary, qu’en a-t-elle pensé ?
Oui, oui, c’était très sympa à regarder ! Voici quelques remarques en vrac :
- je remercie l’architecte du stade d’avoir prévu des sièges bien solides et bien ancrés au sol car vu l’état d’énervement de certains supporteurs derrière nous pendant la seconde période, j’ai bien cru que j’allais me recevoir un accoudoir dans la nuque !
- les femmes sont-elles plus agressives dans un stade que les hommes ? Je ne sais pas, mais en tout cas celle qui était derrière nous se faisait particulièrement entendre et même sans parler portugais je sentais qu’elle ne disait pas « Thiago je t’aime » ou bien « en-avant les gars ! »
- être arbitre au Brésil, c’est vraiment un sacerdoce !! A chaque coup de sifflet contre l’équipe locale, il se fait copieusement insulter, et sa mère aussi, par la même occasion. Je ne vois pas quel plaisir ils en retirent…
- Il n’y a pas d’âge pour être un « noir et rouge » (couleurs de Flamengo) : devant nous il y a un couple avec un gamin qui ne doit pas avoir 3 ans. Il est habillé comme il se doit aux couleurs de l’équipe des pieds à la tête, mais le problème c’est qu’il a l’air plus intéressé par ses playmobils que par le match. Pourtant, sa mère fait tout pour le motiver : à chaque fois que le ballon passe la ligne centrale, elle l’arrache de son siège et le soulève pour qu’il ne manque aucune action ; elle le pince lorsqu’il n’applaudit pas, insiste pour qu’il chante les chants de supporter et n’a vraiment pas l’air contente lorsqu’il tourne le dos à la pelouse.





Les supporters de Goias un peu esseulés...
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 20:45

Nous venons de passer 2 jours dans la petite ville d’Ouro Preto, à 8h de bus de Rio, et sommes tombés sous le charme de cette petite cité coloniale. Au début du XVIIIème siècle, ce paisible village niché au milieu des collines a été le centre de la ruée vers l’or au Brésil, après la découverte d’importants gisements dans la région. Très vite, l’or coulant à flot a entrainé une métamorphose de la ville : artistes, architectes et sculpteurs l’ont transformée en un bijou architectural et sa population est montée à 110 000 habitants au milieu du XVIIIème siècle (une grande majorité étant des esclaves noirs embauchés pour travailler dans les mines) alors qu’à la même date, Rio ne comptait que 20 000 habitants et New-York à peine 50 000.


Lorsque les mines d’or ont commencé à s’épuiser et que la ville n’a plus été en mesure de payer les lourdes taxes imposées par la couronne portugaise, un mouvement indépendantiste a vu le jour (autour de 1789), précurseur des mouvements qui conduiront à l’indépendance du Brésil en 1822. Peu à peu, la ville finira par tomber dans l’oubli et ne bougera plus pendant pas mal d’année, jusqu’à ce que l’Unesco la « découvre » et la classe au patrimoine mondial en 1980. C’est ce qui a permis de la conserver telle quelle : un merveilleux dédale de ruelles pavées très escarpées, des bâtiments coloniaux qui nous ramènent plusieurs siècles en arrière et une bonne vingtaine d’églises toutes plus décorées les unes que les autres.


Evidemment, la ville est très touristique et il y a une quantité de boutiques de pierres précieuses, de restaurants « de spécialités locales » et de banques. Mais cela ne nous a pas empêché de passer deux très bonnes journées à nous balader dans le centre ville, à grimper des pentes bien raides pour rejoindre notre « posada » (sorte de chambre d’hôte) et à nous reposer sur les marches des églises ou de la place centrale.


Nous repartons ce soir pour Rio avec un objectif en vue : assister à un match au stade du Maracana dimanche… espérons que cette fois on pourra trouver un billet !


PS. : Un grand merci pour tous vos commentaires sur l’article précédent (et tous les autres aussi, d’ailleurs !) qui nous ont fait très plaisir. J’en profite pour saluer la famille Raillon/Desfonds qui nous suit apparemment assidument. On vous embrasse fort !







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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 20:23

Après les chutes d’Iguaçu, nous avions prévu d’aller sur une petite ile au sud du Brésil mais à cause de mauvaises informations dans le guide du routard et de connexions de bus un peu compliquées nous décidons de changer nos plans. Direction Rio ! Après un « court » trajet de 24h en bus, nous arrivons, fourbus, samedi en fin de matinée dans LA ville mythique. Le temps de prendre nos quartiers dans un hôtel dans le quartier de Flamengo et de faire le tour des rues adjacentes et la journée est déjà terminée.


Dimanche, nous faisons comme la plupart des Cariocas (habitants de Rio) et nous nous précipitons sur la fameuse plage de Copacabana. Une bande de sable fin de 4,5km de long en plein centre ville, avec quantité de terrains de volley et de foot. Le seul hic, c’est le temps : à peine une vingtaine de degrés, et de gros nuages qui obscurcissent le ciel… à tel point qu’on distingue à peine le pain de sucre ! Moi qui pensais qu’il faisait toujours beau à Rio, que les plages seraient bondées de nanas en string et de mecs torse-nus et que nos journées seraient rythmées au son de la samba… c’est raté ! Heureusement, alors que moi je supporte bien ma petite veste, il y a tout de même quelques filles qui se trimbalent en maillot de bain dans la rue, pas mal d’hommes qui arborent leur plus beau slip de bain et quelques équipes qui taquinent la balle par-ci par là sur la plage. Mais bon… j’espérais quand même un peu mieux ! Vers 15h, alors que nous entamons la ballade sur la plage d’Ipanema, dans le prolongement de Copacabana, un gros orage s’abat sur nous. On a beau s’abriter en attendant qu’il passe… il ne passe pas. Un peu dépités, nous abrégeons donc la ballade (même les surfeurs sortent de l’eau !) et rentrons nous reposer un peu à l’hôtel. Le soir, nous profitons avec plaisir d’un bon restaurant brésilien. Il faut voir ce qu’ils mangent, c’est impressionnant ! Ici, il y a énormément de restaurants avec formule « à volonté » où les serveurs viennent à ta table toutes les 3 minutes pour te proposer un plat différent, ou bien formule au kilo : tu remplis ton assiette au buffet gargantuesque et tu paies en fonction du poids de ton assiette. Il y a du choix, c’est bon et ça ne revient pas trop cher. Nous on se contente d’assiettes normales (si si, même Renaud !) mais celles des brésiliens débordent littéralement.


Lundi, nous consacrons la journée au centre historique de la ville. Mais entre le temps d’y aller et les pauses café imposées par la pluie qui tombe par intermittence, nous voyons finalement peu de choses. Il faudra qu’on revienne par ici pour visiter quelques églises qui parait-il sont superbes. Vers 17h, nous prenons un petit train qui nous conduit sur la colline de Santa Teresa. Le trajet est très sympa et le quartier, un peu « bobo » aussi.


Mardi, nous avons une journée chargée. A 9h, nous partons en excursion avec un guide pour visiter les principales attractions de la ville : le pain de Sucre et le Christ Rédempteur du Corcovado. Nous avons attendu jusqu’à aujourd’hui en espérant que le temps s’améliore… mais ce n’est pas vraiment terrible. Du premier niveau du pain de Sucre, nous avons une belle vue sur la ville, ses collines et ses plages, et au loin la statue du Christ avec ses bras tendus. Mais lorsque nous arrivons au second niveau, nous avons à peine le temps d’apercevoir la anse de Copacabana qu’un épais brouillard nous bouche la vue. Il ne se lèvera plus… dommage !

Après un déjeuner copieux, nous nous arrêtons au stade mythique de Maracana, qui peut accueillir 110 000 spectateurs. Malheureusement, à cause d’importantes mesures de sécurité liées à la présence en ville du président russe, nous ne pouvons pas entrer dans le stade.

Ensuite, après un autre arrêt pour voir des costumes de carnaval et la très moche cathédrale métropolitaine (rien à voir avec une église classique, elle est construite en béton gris et a la forme d’un flamby renversé… bizarre…), nous arrivons à ce qui doit être le clou de notre journée : le Christ de Corcovado au sommet de sa montagne. Sauf que le Christ, nous ne le verrons quasiment pas à cause d’un épais brouillard qui entoure toute la colline et qui bouche complètement la vue : de la statue nous devinons à peine la forme (et encore, la plupart du temps on ne distingue ni les bras ni la tête…) et le panorama sur la ville en contrebas, je ne vous en parle même pas. C’est assez drôle de voir tous les touristes que nous sommes s’exclamer dans toutes les langues « là ça se dégage ! » ou bien «  prends une photo maintenant ! ». A un moment, l’excitation sur la plate-forme est à son comble… son visage se dégage !!! Ah… finalement non :-( Remarquez, aller à Rio et voir le Christ ça nous paraissait un peu banal. Aller à Rio, monter sur la colline et ne PAS voir le Christ, voilà qui est déjà plus original !


Copa-Copacabana…


Vue depuis le pain de sucre


Le Christ du Corcovado version « pas de bras pas de chocolat »


Là la vue est carrément dégagée !


De guerre lasse, j’ai fait appel à un modèle hors pair…


Le seul rayon de soleil de la journée...

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