4 janvier 2008
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Bonne nouvelle ! Nous sommes bien arrivés à New Delhi avec tous nos bagages ;-)
On avait peur d’être un peu court pour la navette entre Gatewick et Heathrow mais tout s’est bien passé. C’était pile dans le timing, on a même eu le temps de s’arrêter prendre un café au Starbucks ;-)
Finalement le plus dur a été d’arriver à l’hôtel. Il faut qu’on vous raconte ça. D’abord la scène quand on sort de l’aéroport : dans le hall, des dizaines de personnes sont agglutinées autour de barrières et nous regardent passer en brandissant des pancartes pour des hôtels ou bien des M. et mme Quelquechose. On passe rapidement en se donnant l’air de savoir où l’on va, et on se dirige vers le comptoir des taxis prépayés. Le système, comme son nom l’indique, est de payer le taxi à l’avance à un comptoir qui nous donne ensuite un numéro de taxi que l’on doit rejoindre. On se retrouve alors dans une camionnette sans âge, avec un chauffeur qui ne parle visiblement pas anglais et un autre gars plutôt accueillant. Ils n’ont pas l’air de connaître notre hôtel, et demandent des précisions sur la rue… la rue Main Bazaar, c’est pourtant la principale rue touristique de la ville ! Sur la route, on a mis un peu de temps à comprendre le sens de circulation : tout le monde passe en même temps aux croisements, ça double dans tout les sens et normalement on roule à gauche. Avec notre vielle guimbarde on ne doit pas dépasser les 40km/h, on a même cru à certains moments qu’on allait devoir pousser !
On a l’impression de rouler pendant des heures jusqu’à arriver dans un quartier peu éclairé, avec des rues visiblement fermées. Et là le type nous dit : « toutes les rues sont fermées depuis quelques jours dans ce quartier. Il y a des terroristes et c’est un quartier haute sécurité. Il y a un office de tourisme pas loin, on va s’arrêter pour leur demander par où on peut passer »… Mouais, moi je dis que ça sent l’embrouille à plein nez, ça ! On a néanmoins pas trop le choix que de le suivre (il est 2h30 du matin, quand même…). Mary sort de la voiture avec le type pour aller dans le fameux office de tourisme et en ressort quelques minutes plus tard : ils ont évidemment confirmé que tout était bloqué, et ont suggéré qu’on aille dans un autre hôtel. Mais elle ne s’est pas laissée faire la bougresse !! Elle a demandé qu’ils nous déposent devant la gare centrale, à quelques centaines de mètres à peine de notre hôtel (on avait repéré ça sur le guide). « C’est pas grave, on marchera ! » répond-elle à chaque fois qu’ils disent que c’est pas une bonne idée. Finalement, on repart. Bizarrement, le type qui était plutôt sympa jusqu’à présent doit rentrer chez lui et visiblement, le chauffeur du taxi n’est pas content… On roule encore un bon ¼ d’heure (ce qui confirme qu’on n’était pas du tout dans le coin de notre hôtel) avant d’arriver devant la gare. Sur notre gauche, un grand panneau indique la rue Main Bazaar, dans laquelle on peut tout à fait passer. Ah !!
Je demande à notre chauffeur de s’engager dans la rue et de nous déposer à notre hôtel, mais il refuse car il ne serait pas autorisé à y aller. C’est la meilleure celle là ! On reste ferme et on ne sort pas de la voiture en lui disant qu’on a payé pour qu’il nous conduise dans cet hôtel. Visiblement énervé, il nous propose alors de payer de sa poche un cyclo-pousse pour nous amener jusqu’à l’hôtel. Nous voilà alors avec nos 2 gros sacs sur une petite carriole tirée par un vieil indien à vélo. Il est debout sur ses pédales et crache ses poumons tous les 50 m… c’est la honte pour nous ! 5 à 10 mn plus tard, on arrive finalement devant l’hôtel que nous avions réservé. Il est 3h du matin… la chambre n’est pas géniale, mais ça fera l’affaire à condition qu’aucune partie de notre corps ne touche les draps ;-). Vive les sacs de couchage !
Cet aprem, nous partons explorer la ville. A très vite !
Pour info : ici il est 4h30 plus tard qu’en France.
Le bonus pour avoir lu en entier ce long article : une photo de notre MAGNIFIQUE chambre...
On avait peur d’être un peu court pour la navette entre Gatewick et Heathrow mais tout s’est bien passé. C’était pile dans le timing, on a même eu le temps de s’arrêter prendre un café au Starbucks ;-)
Finalement le plus dur a été d’arriver à l’hôtel. Il faut qu’on vous raconte ça. D’abord la scène quand on sort de l’aéroport : dans le hall, des dizaines de personnes sont agglutinées autour de barrières et nous regardent passer en brandissant des pancartes pour des hôtels ou bien des M. et mme Quelquechose. On passe rapidement en se donnant l’air de savoir où l’on va, et on se dirige vers le comptoir des taxis prépayés. Le système, comme son nom l’indique, est de payer le taxi à l’avance à un comptoir qui nous donne ensuite un numéro de taxi que l’on doit rejoindre. On se retrouve alors dans une camionnette sans âge, avec un chauffeur qui ne parle visiblement pas anglais et un autre gars plutôt accueillant. Ils n’ont pas l’air de connaître notre hôtel, et demandent des précisions sur la rue… la rue Main Bazaar, c’est pourtant la principale rue touristique de la ville ! Sur la route, on a mis un peu de temps à comprendre le sens de circulation : tout le monde passe en même temps aux croisements, ça double dans tout les sens et normalement on roule à gauche. Avec notre vielle guimbarde on ne doit pas dépasser les 40km/h, on a même cru à certains moments qu’on allait devoir pousser !
On a l’impression de rouler pendant des heures jusqu’à arriver dans un quartier peu éclairé, avec des rues visiblement fermées. Et là le type nous dit : « toutes les rues sont fermées depuis quelques jours dans ce quartier. Il y a des terroristes et c’est un quartier haute sécurité. Il y a un office de tourisme pas loin, on va s’arrêter pour leur demander par où on peut passer »… Mouais, moi je dis que ça sent l’embrouille à plein nez, ça ! On a néanmoins pas trop le choix que de le suivre (il est 2h30 du matin, quand même…). Mary sort de la voiture avec le type pour aller dans le fameux office de tourisme et en ressort quelques minutes plus tard : ils ont évidemment confirmé que tout était bloqué, et ont suggéré qu’on aille dans un autre hôtel. Mais elle ne s’est pas laissée faire la bougresse !! Elle a demandé qu’ils nous déposent devant la gare centrale, à quelques centaines de mètres à peine de notre hôtel (on avait repéré ça sur le guide). « C’est pas grave, on marchera ! » répond-elle à chaque fois qu’ils disent que c’est pas une bonne idée. Finalement, on repart. Bizarrement, le type qui était plutôt sympa jusqu’à présent doit rentrer chez lui et visiblement, le chauffeur du taxi n’est pas content… On roule encore un bon ¼ d’heure (ce qui confirme qu’on n’était pas du tout dans le coin de notre hôtel) avant d’arriver devant la gare. Sur notre gauche, un grand panneau indique la rue Main Bazaar, dans laquelle on peut tout à fait passer. Ah !!
Je demande à notre chauffeur de s’engager dans la rue et de nous déposer à notre hôtel, mais il refuse car il ne serait pas autorisé à y aller. C’est la meilleure celle là ! On reste ferme et on ne sort pas de la voiture en lui disant qu’on a payé pour qu’il nous conduise dans cet hôtel. Visiblement énervé, il nous propose alors de payer de sa poche un cyclo-pousse pour nous amener jusqu’à l’hôtel. Nous voilà alors avec nos 2 gros sacs sur une petite carriole tirée par un vieil indien à vélo. Il est debout sur ses pédales et crache ses poumons tous les 50 m… c’est la honte pour nous ! 5 à 10 mn plus tard, on arrive finalement devant l’hôtel que nous avions réservé. Il est 3h du matin… la chambre n’est pas géniale, mais ça fera l’affaire à condition qu’aucune partie de notre corps ne touche les draps ;-). Vive les sacs de couchage !
Cet aprem, nous partons explorer la ville. A très vite !
Pour info : ici il est 4h30 plus tard qu’en France.
Le bonus pour avoir lu en entier ce long article : une photo de notre MAGNIFIQUE chambre...