14 août 2008
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20:17
Jour 4
Ce matin est un grand jour : nous avons rendez-vous à 11h30 pour partir à la découverte d’une facette un peu moins connue de l’ile : ses eaux d’un bleu incroyable. Et oui, nous ne résistons pas à l’appel du Pacifique, malgré une eau à 20° et le fait que les fonds autour de l’ile de Pâques ne sont pas très poissonneux. Effectivement, c’est l’un des endroits aux mondes où la concentration en plancton est la plus faible. Du coup, il y a moins de poissons. Mais l’avantage, c’est que la visibilité dans l’eau est parmi les meilleures du monde.
Lorsque je plonge dans l’eau, j’ai d’abord une réaction d’angoisse : l’eau froide me coupe le souffle quelques secondes, un léger courant me déporte rapidement et surtout, lorsque je jette un œil en dessous de moi, je vois ce bleu étrange, ce bleu profond qui m’entoure. L’eau n’a rien à voir avec l’eau claire et transparente de Malaisie et de Thailande. C’est difficile à expliquer, mais c’est très différent. Et quelle visibilité !! On y voit sans problème à 40-50 mètres.
Très vite, je reprends mes esprits et la plongée se passe bien. Effectivement il y a peu de poissons, mais nous rencontrons des espèces que nous ne connassons pas. Et puis le paysage à lui seul justifie l’expérience : nous descendons le long d’une sorte de falaise sous-marine, zig-zagons entre les gros coraux, passons sous des arches creusées dans la roche à 35 mètres de profondeur, remontons le long de conduits étroits etc.C’est une plongée très différente de ce que nous avons vécu jusqu’à présent, et nous sommes ravis de l’expérience.
L’après-midi, nous sommes bien fatigués et il pleut un peu, donc nous décidons de nous la couler douce : un bon bouquin pour moi, des parties de solitaire sur l’ordi pour Renaud et … ben… c’est tout ! Vers 20h30, nous ressortons pour aller au cinéma. Enfin… pour aller voir un DVD sur grand écran dans le salon d’un hôtel. Tous les 2 jours, il projette « Rapa Nui », un film américain (production Kevin Costner) qui évoque certains épisodes de l’histoire mystérieuse de l’ile. C’est un peu mélo parfois, mais c’est sympa de voir à l’écran des paysages que nous venons de voir « en vrai » et comme l’interprétation de l’histoire est plausible, nous passons un très bon moment.
Jour 5
Nous reprenons notre mode de transport favori aujourd’hui : nos jambes ! Direction : le volcan Rano Kau et le village cérémoniel d’Orongo. Le paysage est à couper le souffle : un cratère tout rond qui tombe à pic dans l’océan, avec au milieu un petit lac parsemé de joncs et de plantes endémiques. On resterait bien pique-niquer au bord du cratère, mais il fait un vent « à décorner des bœufs » et la fine bruine qui tombe depuis ce matin commence à nous glacer les os. On trouve refuge un tout petit peu plus loin, entre deux maisons du village d’Orongo. Ce village, avec ses quelques maisons rondes recouvertes de terre, est très différent du reste de l’ile. Il était au centre des rites reliés au culte de l’homme oiseau, qui a en quelque sorte succédé au culte des moais (c’est en tout cas ce que j’ai compris !). Parmi ces rites, une course annuelle entre les représentants des différents clans de l’ile, pour aller chercher le premier œuf pondu par un oiseau particulier sur l’un des ilots faisant face au volcan. Celui qui rapportait l’œuf devenait roi pour l’année. La dernière course de ce genre a eu lieu autour de 1865.
Après 5 heures de marche, nous rentrons tranquillement chez nous et retrouvons dans la soirée Antoine et Lolita (les « gérants ») ainsi que François et Christian, deux français arrivés la veille. Antoine sort 2 bouteilles de rouge (ou bien était-ce 3 ??), puis François et Christian nous entrainent « en ville » pour boire un verre à minuit. Sauf que la ville ici se réduit à quelques restaurants et cafés ! Après avoir parcouru les 2 rues principales du village, nous en trouvons un ouvert qui ferme à 1h du matin. Nous en ressortirons à 2h30, après plusieurs pisco sour (boisson locale) pour moi et quelques bières pour les hommes.
La soirée s’achèvera vers 4h30 lorsque nous irons finalement nous coucher après avoir longuement débattu de la question suivante : le film Légendes d’automne, avec Brad Pitt, peut-il être considéré comme un « film de gonzesse » ??
Jour 6
Je me réveille en sursaut et demande l’heure à Renaud. 9h !!!! Nous étions supposés nous lever à 8h pour partir pour l’aéroport entre 9h et 9h30 !!!!! 5 minutes plus tard, alors que Renaud comate encore au lit, Antoine vient nous chercher pour nous conduire à l’aéroport. Nous sautons dans nos fringues, fourrons nos affaires n’importe comment dans nos sacs et sommes prêts à temps pour enregistrer nos bagages pour le vol qui nous ramènera à Santiago. Nous ne pouvons pas nous permettre de le rater ce vol… car Marion, la petite sœur de Renaud, arrive demain matin à Santiago et nous devons être là pour la récupérer à l’aéroport. A 10h45 tout va bien, l’avion décolle et nous avec. Renaud s’endort comme une masse. Moi j’ai un peu mal au crâne mais je survivrai ! ;-)
Ce matin est un grand jour : nous avons rendez-vous à 11h30 pour partir à la découverte d’une facette un peu moins connue de l’ile : ses eaux d’un bleu incroyable. Et oui, nous ne résistons pas à l’appel du Pacifique, malgré une eau à 20° et le fait que les fonds autour de l’ile de Pâques ne sont pas très poissonneux. Effectivement, c’est l’un des endroits aux mondes où la concentration en plancton est la plus faible. Du coup, il y a moins de poissons. Mais l’avantage, c’est que la visibilité dans l’eau est parmi les meilleures du monde.
Lorsque je plonge dans l’eau, j’ai d’abord une réaction d’angoisse : l’eau froide me coupe le souffle quelques secondes, un léger courant me déporte rapidement et surtout, lorsque je jette un œil en dessous de moi, je vois ce bleu étrange, ce bleu profond qui m’entoure. L’eau n’a rien à voir avec l’eau claire et transparente de Malaisie et de Thailande. C’est difficile à expliquer, mais c’est très différent. Et quelle visibilité !! On y voit sans problème à 40-50 mètres.
Très vite, je reprends mes esprits et la plongée se passe bien. Effectivement il y a peu de poissons, mais nous rencontrons des espèces que nous ne connassons pas. Et puis le paysage à lui seul justifie l’expérience : nous descendons le long d’une sorte de falaise sous-marine, zig-zagons entre les gros coraux, passons sous des arches creusées dans la roche à 35 mètres de profondeur, remontons le long de conduits étroits etc.C’est une plongée très différente de ce que nous avons vécu jusqu’à présent, et nous sommes ravis de l’expérience.
L’après-midi, nous sommes bien fatigués et il pleut un peu, donc nous décidons de nous la couler douce : un bon bouquin pour moi, des parties de solitaire sur l’ordi pour Renaud et … ben… c’est tout ! Vers 20h30, nous ressortons pour aller au cinéma. Enfin… pour aller voir un DVD sur grand écran dans le salon d’un hôtel. Tous les 2 jours, il projette « Rapa Nui », un film américain (production Kevin Costner) qui évoque certains épisodes de l’histoire mystérieuse de l’ile. C’est un peu mélo parfois, mais c’est sympa de voir à l’écran des paysages que nous venons de voir « en vrai » et comme l’interprétation de l’histoire est plausible, nous passons un très bon moment.
Jour 5
Nous reprenons notre mode de transport favori aujourd’hui : nos jambes ! Direction : le volcan Rano Kau et le village cérémoniel d’Orongo. Le paysage est à couper le souffle : un cratère tout rond qui tombe à pic dans l’océan, avec au milieu un petit lac parsemé de joncs et de plantes endémiques. On resterait bien pique-niquer au bord du cratère, mais il fait un vent « à décorner des bœufs » et la fine bruine qui tombe depuis ce matin commence à nous glacer les os. On trouve refuge un tout petit peu plus loin, entre deux maisons du village d’Orongo. Ce village, avec ses quelques maisons rondes recouvertes de terre, est très différent du reste de l’ile. Il était au centre des rites reliés au culte de l’homme oiseau, qui a en quelque sorte succédé au culte des moais (c’est en tout cas ce que j’ai compris !). Parmi ces rites, une course annuelle entre les représentants des différents clans de l’ile, pour aller chercher le premier œuf pondu par un oiseau particulier sur l’un des ilots faisant face au volcan. Celui qui rapportait l’œuf devenait roi pour l’année. La dernière course de ce genre a eu lieu autour de 1865.
Après 5 heures de marche, nous rentrons tranquillement chez nous et retrouvons dans la soirée Antoine et Lolita (les « gérants ») ainsi que François et Christian, deux français arrivés la veille. Antoine sort 2 bouteilles de rouge (ou bien était-ce 3 ??), puis François et Christian nous entrainent « en ville » pour boire un verre à minuit. Sauf que la ville ici se réduit à quelques restaurants et cafés ! Après avoir parcouru les 2 rues principales du village, nous en trouvons un ouvert qui ferme à 1h du matin. Nous en ressortirons à 2h30, après plusieurs pisco sour (boisson locale) pour moi et quelques bières pour les hommes.
La soirée s’achèvera vers 4h30 lorsque nous irons finalement nous coucher après avoir longuement débattu de la question suivante : le film Légendes d’automne, avec Brad Pitt, peut-il être considéré comme un « film de gonzesse » ??
Jour 6
Je me réveille en sursaut et demande l’heure à Renaud. 9h !!!! Nous étions supposés nous lever à 8h pour partir pour l’aéroport entre 9h et 9h30 !!!!! 5 minutes plus tard, alors que Renaud comate encore au lit, Antoine vient nous chercher pour nous conduire à l’aéroport. Nous sautons dans nos fringues, fourrons nos affaires n’importe comment dans nos sacs et sommes prêts à temps pour enregistrer nos bagages pour le vol qui nous ramènera à Santiago. Nous ne pouvons pas nous permettre de le rater ce vol… car Marion, la petite sœur de Renaud, arrive demain matin à Santiago et nous devons être là pour la récupérer à l’aéroport. A 10h45 tout va bien, l’avion décolle et nous avec. Renaud s’endort comme une masse. Moi j’ai un peu mal au crâne mais je survivrai ! ;-)