15 mai 2008
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10 jours après avoir quitté le Vietnam et profitant de ces quelques jours de repos à Luang Prabang, il est temps de dresser un petit bilan de ces presque 4 semaines passées au Vietnam. En résumé, on peut dire que l’on a beaucoup aimé ce pays pour la beauté de ses paysages, la qualité de sa cuisine et les petits moments de vie quotidienne qu’on a pu capter dès lors qu’on sortait des grandes villes.
Les tops
Les bofs
Les p’tits trucs qu’on a remarqués
Nos impressions tout à fait personnelles sur
Côté budget
Comme pour tous les pays d’Asie du sud-est, nous avions prévu un budget de 40€ par jour pour tous les 2. Nous avons dépensé en fait 27 € par jour en moyenne, en incluant l’excursion sur le Mékong et celle de la baie d’Along. Les 2 « extras » que j’ai sortis de ce calcul sont la plongée à Na Thrang et les vêtements que nous nous sommes fait faire à Hoi An. A noter : avec mes parents, nous avons un peu plus mangé dans des restaurants (et moins sur les marchés ou dans la rue) que nous ne l’aurions peut-être fait tous seuls.
Nos guesthouses
Rappel : les prix sont indiqués en US dollars. Pour la note, nous avons décomposé en 4 critères qui nous paraissent importants : 3 points pour la propreté (P), 3 points pour le confort (C), 3 points pour l’accueil (A) et 1 point de bonus (B).
Et pour finir, si c’était à refaire ?
Pour commencer, on ferait plus attention à la date d’entrée indiquée sur nos visas. Lorsqu’on les a faits à Sihanoukville, au Cambodge, il a fallu indiquer une date d’entrée. Normalement, comme nous l’a confirmé l’employé du consulat chargé de faire nos visas, le visa est valide 2 mois à partir de cette date (c'est-à-dire qu’on a deux mois pour se présenter à la frontière), mais ensuite on ne pourra rester que 30 jours à partir de la date effective d’entrée dans le territoire. Nous on a mis le 5 avril un peu au pif, sachant qu’on allait entrer plutôt le 8 ou le 9. Or arrivé à la frontière, on s’est aperçu que notre visa était valable jusqu’au 5 mai… c'est-à-dire 30 jours après la date « indicative » qu’on a mentionné. On a bien essayé de demander aux douaniers de nous autoriser un séjour d’un mois complet à partir du 8 avril mais… essayez d’obtenir quelque chose d’un douanier vous ! Bon, ce ne sont que 3 jours de « perdus », mais c’est rageant quand même.
En terme de parcours, outre le fait déjà mentionné qu’on aurait aimé sortir un peu plus des sentiers battus, on n’irait peut-être pas à Hué : la ville n’a rien d’extraordinaire, et à moins d’être un mordus d’histoire vietnamienne ou d’architecture, on peut faire l’impasse sur les temples et tombeaux aux alentours.
Enfin on tacherait de passer un peu plus de temps dans le nord du pays, soit vers Sapa, soit pourquoi pas au nord d’Hanoi.
Ah oui, et si c’était à refaire, on tâcherait de faire en sorte que mes parents passent quelques jours du côté de Sapa… ça leur aurait vraiment plu !
Les tops
- Le trek dans les villages autour de Sapa : sans guide, sans préparation, mais avec la jeune Hmong Su comme meneuse (lire l'article), nous avons vécu une expérience formidable. D’abord le trek en lui-même : plutôt facile (à peine 9 heures de marche, en descente presque tout le temps, étalées sur 2 jours), les pistes que nous avons suivies nous ont fait traverser des paysages superbes : des rizières en terrasse, des forets de bambou, des ruisseaux, des cascades etc. Tout simplement magique ! Et puis la nuit que nous avons passée dans la maison de Su, en toute simplicité, nous a aussi beaucoup marqués.
- La baie d’Along : nous avons passé 2 jours sur un bateau à naviguer entre les rochers de la baie. Le premier jour sous une brume qui donnait un petit côté mystique au paysage, le second par une belle journée ensoleillée. Que dire de plus ? Le paysage est simplement hallucinant, et le fait de le découvrir confortablement installés sur un joli bateau ajoute à la féérie. (lire l'article)
- Mes parents : ce n’est pas si souvent qu’on passe 3 semaines au Vietnam avec ses parents ! Nous sommes très heureux d’avoir pu partager un petit bout de notre aventure avec eux… Malgré le bruit et l’effervescence constante du Vietnam (ils ne dorment jamais ??), j’espère que ces 3 semaines donneront à mes parents l’envie de découvrir un peu plus l’Asie.
- Les ballades en moto : les villes du Vietnam sont très vite fatigantes à cause du bruit et des sollicitations incessantes auxquelles les touristes occidentaux sont soumis. Alors dès qu’on pouvait s’en échapper, on sautait sur l’occasion. Cela nous a conduit à faire de très jolies balades en moto, aux environ de Dalat, Hoi An et Hué notamment. C’est je crois les balades autour de Dalat qui nous ont le plus plu, en raison des beaux paysages et des petits villages que nous avons traversés… sans compter qu’il y faisait plus frais que sur la côte !
- La vielle ville de Hoi An : incontestablement, s’il fallait dire quelle ville nous a le plus séduit au Vietnam, je répondrais Hoi An. Quoique c’est un peu triché, car c’est une toute petite ville, comparé aux autres. Mais c’est une ville pleine de charme, avec ses vieilles maisons en bois, son petit pont japonais, ses ruelles parfois piétonnes. Et quand toute la ville est illuminée par des lampions, c’est vraiment craquant ! (lire l'article)
- La ballade à vélo sur l’ile de Cai Be (delta du Mekong) : quand je repense à notre guide qui nous a dit de ne pas nous éloigner de la route principale !! C’est justement ça qui nous a tellement amusés dans cette ballade : nous retrouver sur des chemins très étroits longeant les canaux, franchir des petits ponts, prendre à droite « au pif » en espérant qu’on se rappellera du chemin pour le retour… et profiter, pendant 2 petites heures, du calme de l’île et de la vie quotidienne de ses habitants. (lire l'article)
- La journée à la plage de China Beach et aux montagnes de marbre : c’était l’une de nos sorties en moto, dans les environs de Hoi An (lire l'article). Une journée idéale : une plage immense pour nous tous seuls, un resto bien copieux le midi, une petite marche agréable à l’ombre des arbres et dans les grottes des montagnes de marbre l’après-midi… que demander de plus ? Le seul bémol, c’est la route pour y aller : une grande nationale sans charme avec pas mal de circulation… bof
- La cuisine vietnamienne : pour l’instant, avec la cuisine indienne, c’est l’une des plus savoureuses et variées que nous ayons goutée : viandes sautées, soupes de nouilles et évidemment succulents rouleaux de printemps… à noter également les spécialités culinaires de Hoi An qui nous ont bien plus : la rose blanche (sorte de beignet de crevette à la vapeur), le won ton (des feuilletés frits aux légumes) et le cao lau (soupe de nouilles avec du porc et des morceaux de galette croustillante).
- La journée avec les vietnamiens : grâce à un nouveau Renaud qui se découvre en voyage (presque bavard, vous le croyez ça ??), nous avons rencontrés 5 vietnamiens d’à peu près notre âge avec lesquels nous avons passé de bons moments pendant notre trek à Sapa. Depuis, nous correspondons de temps en temps avec eux par e-mail.
- Le wifi dans les hôtels : c’est un peu la cerise sur le gâteau et c’est vrai que ça ne fait pas très routard… mais on a adoré le wifi dans quasiment tous les hôtels dans lesquels nous sommes restés au Vietnam. C’est bien plus pratique que d’aller dans un cybercafé ! Le seul hic, c’est qu’il fallait que je fasse la police, sinon Renaud pouvait y passer des heures… comme à la maison, quoi !
Les bofs
- Le bruit incessant : je ne sais pas comment font les vietnamiens pour vivre 24/24h dans ce bruit incessant : quand ce ne sont pas les klaxons qui te font sursauter, c’est la TV ou la radio qui hurle dans le poste, certainement pour concurrencer celle du voisin. Même entre eux ils parlent très forts… A côté, l’Inde c’est presque la Lozère ! ;-)
- My Son : d’une manière générale, les temples que nous avons visités au Vietnam sont les moins intéressants/beaux que nous ayons vus en Asie. L’ancienne cité Cham de My Son, à quelques kilomètres de Hoi An, ne fait pas exception à la règle : très abimé par la guerre, mal entretenu, le site manque cruellement d’informations qui auraient pu pallier le mauvais état des ruines. Heureusement, le trajet en moto pour y parvenir traverse de beaux paysages. (lire l'article)
- Le palais de la réunification : comment vous dire… on se retenait de ne pas rire en découvrant les différentes salles du palais. Certes, je veux bien admettre que c’est un moment de l’Histoire du Vietnam qui s’est déroulé ici (après la « libération » du sud par l’armée nord-vietnamienne, le palais devint le quartier général de l'administration militaire de Ho Chi Minh et c’est ici qu’ont eu lieu les consultations portant sur l'unité nationale), mais ces pièces avec 6 chaises, 1 table et un tapis vert, ou bien 12 chaises, 1 table ovale et une moquette rouge… c’est un peu ridicule. Les seuls parties intéressantes, ce sont les salles en sous-sol (sorte de bunker) et la galerie de photos qui retracent les grands moments de la guerre. (lire l'article)
- Les travaux sur la route principale qui relie le nord au sud : normalement, la grande route qui relie Ho Chi Minh Ville au sud et Hanoi au nord est censée être une « bonne » route. Oui, mais c’est sans compter les travaux qui s’échelonnent tout le long du trajet. Du coup, avec de gros nids de poules et des raccords de routes plus ou moins bien faits, pas évident de dormir dans les bus de nuit… ça nous a valu de jolies cernes (enfin… surtout à mes parents) mais aussi quelques bons fous-rires ;-)
- Les abus vis-à-vis des touristes à sapa : d’une manière générale, un touriste blanc au Vietnam attire les convoitises. Tout est bon pour tenter de nous soutirer quelques dongs de plus : on gonfle le prix de la chambre, de la course en taxi, le moindre souvenir se calcule en dollar etc. La routine du voyageur, vous me direz ? C’est vrai, mais là c’est encore plus usant qu’ailleurs, et le marchandage qui d’habitude en Asie se fait tout en douceur tourne ici à l’épreuve de force. Et le pompon, nous le décernons à la ville de Sapa : pas moyen de sortir le bout du nez de l’hôtel sans être suivi par 2 ou 3 gamins ou femmes des ethnies environnantes, qui tentent de nous vendre bracelets et autres colifichets (parfois en nous les mettant de force dans la main). Ici, le double tarif est systématiquement appliqué. Le comble était un resto où on est entré pour regarder les prix avant de s’installer. La gérante nous sort une carte où les prix sont indiqués en dollars… déjà là elle nous énerve. Sur la carte des boissons, je repère mon traditionnel « banana shake »… à 4$ !! (d’habitude c’est autour de 10 ou 15 000 dongs, c'est-à-dire moins de 1$). Et les prix des autres plats sont du même calibre, environ 4 fois plus cher. Je lui montre la carte en lui disant qu’il doit y avoir une erreur, et lui demande la carte en dongs. Elle me sourit et me dit « oh sorry ! » et m’apporte une carte où les prix sont bien plus raisonnables… et indiqués en dongs. Argh !!
- Une autre chose qui nous a agacés au Vietnam et que nous n’avons pas subi dans les autres pays d’Asie du sud-est, c’est le manque d’efforts de la plupart des gens pour tenter de nous comprendre. Evidemment, on ne parle pas vietnamien, donc on parle souvent en anglais, ou bien on tente de se faire comprendre en montrant des mots en vietnamiens dans notre guide ou encore faisant des gestes. Là où en Birmanie ou en Thaïlande ça faisait généralement sourire les gens qui tentaient de nous aider, ici ils n’en ont rien à faire… ils te font non de la tête, te regardent à peine et te laissent planté là. Honnêtement, ça m’a parfois fait sortir de mes gonds, jusqu’à m’énerver contre la personne en la traitant de cruche ou de crétin. Ca sert à rien, mais ça soulage ;-)
- La plage de Na Thrang : on nous avait dit qu’en allant sur la plage à Na Thrang, il ne fallait pas qu’on s’attende aux belles plages thaïlandaises… ben c’est vrai, ça n’a rien à voir ! On se croirait un peu au Prado à Marseille (un grand boulevard, un grand trottoir en béton et la plage), sauf qu’ici on ne peut quasiment pas se baigner. Et oui, il y a de très fortes vagues, et la plage descend très vite dans l’eau. Donc tu n’as que deux choix : soit tu restes là où tu as pied et tu te prends les vagues en pleine tronche, soit tu dépasses les vagues mais tu n’as plus pied et tu risque d’être entrainé par les forts courants… génial ! Pour trouver des plages un peu plus jolies (et plus calmes aussi), il faut sortir de la ville. (lire l'article)
Les p’tits trucs qu’on a remarqués
- Un pays facile à voyager : on s’attendait à ce que le Vietnam soit touristique, mais on ne pensait pas qu’il serait aussi « facile » à voyager : tout est prévu pour faciliter le parcours du voyageur ! Ici, pas la peine de galérer aux gares routières perdues au milieu de nulle part, les bus qui relient les principales villes te déposent dans le quartier des hôtels « petits budgets ». dans les centaines d’agences de voyage qui se suivent les unes à la suite des autres, tu n’as qu’à choisir ton excursion : trek, bateau, monuments, tour de la ville… tout est possible la veille pour le lendemain ! Ca fait du bien car c’est moins fatiguant, mais c’est aussi frustrant… il est du coup beaucoup plus difficile de sortir des sentiers battus (à moins de faire tout le périple en moto…)
- La circulation est juste incroyable ! Ici, il y a très peu de voitures, mais un nombre inimaginable de scooters. La nuit, quand ils sont garés, il y en a partout : sur la route, sur les trottoirs (à tel point que les piétons sont obligés de marcher sur la chaussée…), et jusque dans les magasins et dans les maisons.
- Le Vietnam, c’est un pays de cartes postales : les rizières en terrasses, la majorité des gens qui portent un chapeau pointu, les vendeurs ambulants qui chargent leurs lourds fardeaux sur une sorte de balancier en équilibre sur leur épaule droite (ou gauche, peu importe…), les écoliers en uniforme qui envahissent les rues sur leurs vélos dès la sortie des classes, les vieux assis en tailleur qui fument de grosses pipes… Mais ce qui est incroyable, finalement, c’est que toutes ces images sont bien réelles ! C’est vraiment comme ça le Vietnam !
- Durant nos trajets en bus, on a remarqué un truc qui nous a fait bien rire. A chaque trajet un peu long, le bus s’arrête dans un resto, généralement une grande salle impersonnelle avec un comptoir central où tu viens te servir. Et comme nous sommes dans des bus « pour touristes », tous s’arrêtent au même endroit et on se retrouve très vite plusieurs dizaines d’occidentaux à attendre que le bus reparte. Pendant ce temps, les chauffeurs des bus, eux, prennent un bol de nouille, ou parfois du riz. Ils se regroupent tous sur une table au fond de la salle. Et l’un de leur rituel, semble-t-il, c’est de faire « exploser » un petit paquet sous-vide contenant une lingette rafraichissante. Ils le font tous… un bus arrive, le chauffeur rejoint ses potes et avant de s’asseoir « bang » il fait pêter sa serviette. C’est trop drôle à voir !
- Quand un vietnamien ne comprend pas ce que tu lui dis, tu le vois tout de suite : il te dit oui, mais dans ses yeux tu peux lire « pourvu qu’il ne me demande rien d’autre, pourvu qu’il ne me demande rien d’autre ! » ;-) Parfois, on croit qu’ils parlent anglais… mais en fait non ! Par exemple, un chauffeur de pousse-pousse, une fois, me demande dans un bon anglais « puis-je vous aider ? ». En l’occurrence, j’étais à la recherche de mes parents, donc le pauvre garçon ne pouvait pas grand-chose pour moi… amusée, je lui dis quand même « je cherche papa et maman : tu les as vu ? ». Et là il me répond sans hésitation : « 4 personnes ? 8 dollars ! ». On était mort de rire !
- Ici, le mariage doit avoir beaucoup d’importance, vu le nombre de boutiques de robes de mariées qu’on a vu. Et n’importe où : dans les grandes villes, à côté des épiceries et des marchés, mais aussi dans les petits villages, entre le réparateur de motos et la boucherie… Et puis il faut voir les robes : d’énormes meringues blanche le plus souvent, mais parfois vertes ou roses… surprenant !
- Lorsqu’on arrive au Vietnam par le sud, en venant du Cambodge, c’est le choc : il y a une telle différence de vie entre les 2 pays qu’on se demande comment c’est possible. Phnom Penh, la capitale du Cambodge, est une petite ville poussiéreuse et nonchalante. 7 heures plus tard, vous êtes à Ho Chi Minh Ville (qui n’est pas la capitale du Vietnam), une ville grouillante avec des immeubles modernes, des grandes artères, des magasins occidentaux etc. Le Vietnam a l’air beaucoup plus riche que ses 2 voisins le Cambodge et le Laos.
Nos impressions tout à fait personnelles sur
- Les paysages : entre Dalat, la Baie d’Along, la région de Sapa et les rizières tout le long du pays, les paysages du Vietnam figurent parmi les plus beaux que nous ayons vu depuis le début de notre voyage mis à part le Népal. Le delta du Mékong vaut également le détour. Mention spéciale à Sapa pour ses montagnes verdoyantes et ses nuages tellement bas qu’on a l’impression qu’on va pouvoir les attraper.
- Les gens : difficile de se faire une idée vraiment précise de l’état d’esprit des vietnamiens. On a un peu l’impression de ne pas avoir rencontré les « vrais gens », la quasi-totalité de nos interactions avec les vietnamiens ayant été avec des propriétaires d’hôtel/Guesthouse, chauffeurs de cyclo-pousse, bus ou moto et autres serveurs et vendeurs de souvenirs. Autrement dit beaucoup de relations commerciales ayant notre porte-monnaie comme principale cible. Ceci étant, on a quand même rencontré quelques personnes avec lesquelles on a pu discuter. Globalement, on a trouvé les vietnamiens plutôt agréables et souriants, même si on est très loin de l’accueil que l’on a reçu au Myanmar.
- La cuisine : Oups déjà dit dans la rubrique « Les Tops »
Côté budget
Comme pour tous les pays d’Asie du sud-est, nous avions prévu un budget de 40€ par jour pour tous les 2. Nous avons dépensé en fait 27 € par jour en moyenne, en incluant l’excursion sur le Mékong et celle de la baie d’Along. Les 2 « extras » que j’ai sortis de ce calcul sont la plongée à Na Thrang et les vêtements que nous nous sommes fait faire à Hoi An. A noter : avec mes parents, nous avons un peu plus mangé dans des restaurants (et moins sur les marchés ou dans la rue) que nous ne l’aurions peut-être fait tous seuls.
Nos guesthouses
Rappel : les prix sont indiqués en US dollars. Pour la note, nous avons décomposé en 4 critères qui nous paraissent importants : 3 points pour la propreté (P), 3 points pour le confort (C), 3 points pour l’accueil (A) et 1 point de bonus (B).
Ville | Nom | Nb nuits | px/nuit | P | C | A | B | Note | Commentaire |
Ho Chi Minh Ville | Mme Cuc | 3 | 15 | 3 | 2 | 3 | - | 8 | Super accueil, petit dej et diner compris dans le prix – mais chambre un peu bruyante |
Can Tho | ? | 1 | Inclus dans tour de 2 jours réservé à Ho Chi Minh | 2 | 1 | 1 | - | 4 | Correct |
Dalat | ? | 3 | 7,5 | 1 | 2 | 1 | - | 4 | Juste à côté de l’hôtel Europa où logeaient mes parents – pratique. 3 grands lits rien que pour nous ! superbe vue sur Dalat |
Na Thrang | Good Hotel | 3 | 6 | 2 | 1 | 1 | - | 5 | Super rapport qualité/prix |
Hoi An | Tan Binh 3 | 3 | 20 | 3 | 3 | 2 | 1 | 10 | Un peu plus cher que d’habitude, mais super hôtel avec piscine et petit-déjeuner buffet |
Hué | Bao Minh Hotel | 1 | 10 | 2 | 0 | 1 | - | 3 | Jolie chambre, mais pas de générateur dans l’hôtel pour palier aux coupures d’électricité… |
Sport Hotel | 1 | 12 | 2 | 2 | 1 | - | 5 | Plus confortable, mais service moyen et chambre au 7ème avec un ascenseur en panne… | |
Hanoi | Ocean Star Hotel 2 | 1 | 12 | 3 | 2 | 0 | - | 5 | Bon rapport qualité prix pour Hanoi avec petit dej inclus. Mais accueil détestable ! |
Wild Lotus GuestHouse | 3 | 8 | 0 | 1 | 2 | - | 3 | Faut la trouver celle-là ! à peine 3 chambres au-dessus d’une agence de tourisme. Aucune prestation, pas très clean, mais pas chère… | |
Sapa | MountainView Hotel | 2 | 10 | 3 | 2 | 2 | 1 | 8 | Chouette hôtel et très jolie chambre. Point de bonus pour la grande baie vitrée donnant sur une vue magnifique sur les montagnes |
Lotus Hotel | 1 | 12,5 | 2 | 2 | 1 | - | 5 | Correct | |
Ban Ho | Chambre chez l'habitant | 1 | 5 | 1 | 0 | 1 | 1 | 3 | Confort rudimentaire, mais belle expérience |
Dieb Bien Phu | Binh Long | 1 | 8 | 2 | 1 | 2 | - | 5 | Fonctionnel |
Et pour finir, si c’était à refaire ?
Pour commencer, on ferait plus attention à la date d’entrée indiquée sur nos visas. Lorsqu’on les a faits à Sihanoukville, au Cambodge, il a fallu indiquer une date d’entrée. Normalement, comme nous l’a confirmé l’employé du consulat chargé de faire nos visas, le visa est valide 2 mois à partir de cette date (c'est-à-dire qu’on a deux mois pour se présenter à la frontière), mais ensuite on ne pourra rester que 30 jours à partir de la date effective d’entrée dans le territoire. Nous on a mis le 5 avril un peu au pif, sachant qu’on allait entrer plutôt le 8 ou le 9. Or arrivé à la frontière, on s’est aperçu que notre visa était valable jusqu’au 5 mai… c'est-à-dire 30 jours après la date « indicative » qu’on a mentionné. On a bien essayé de demander aux douaniers de nous autoriser un séjour d’un mois complet à partir du 8 avril mais… essayez d’obtenir quelque chose d’un douanier vous ! Bon, ce ne sont que 3 jours de « perdus », mais c’est rageant quand même.
En terme de parcours, outre le fait déjà mentionné qu’on aurait aimé sortir un peu plus des sentiers battus, on n’irait peut-être pas à Hué : la ville n’a rien d’extraordinaire, et à moins d’être un mordus d’histoire vietnamienne ou d’architecture, on peut faire l’impasse sur les temples et tombeaux aux alentours.
Enfin on tacherait de passer un peu plus de temps dans le nord du pays, soit vers Sapa, soit pourquoi pas au nord d’Hanoi.
Ah oui, et si c’était à refaire, on tâcherait de faire en sorte que mes parents passent quelques jours du côté de Sapa… ça leur aurait vraiment plu !