9 janvier 2008
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18:01
Sur le papier, la journée s’annonce un peu galère : on doit prendre un auto-rickshaw collectif (tant que quelqu’un peut mettre le quart d’un orteil dans le véhicule, c’est qu’il reste de la place) pour faire les 18km qui nous séparent de Jhansi, la grande ville du coin. Avec nos gros sacs à dos, ça va pas être gagné ! Ensuite on doit récupérer à la gare, le bus « express » de 11h qui doit nous conduire à Kajuraho, à 160 km plus au sud (en espérant qu’il y ait de la place car on n’a rien réservé). Et enfin arrivé sur place on doit trouver un hôtel pas trop cher. Le résultat à la fin de la journée ? C’était encore plus galère que ça, mais on s’est bien marré !
Le rickshaw collectif tout d’abord : il nous faut négocier dur pour ne pas payer trop cher et nous voilà coincés à 9 dans ce véhicule qui fait un bruit d’enfer, les cheveux dans le vent… ou plutôt dans la tronche pour Mary ;-) Arrivés à la gare, une dizaine de chauffeurs de taxis et d’auto-rickshaw nous tombent dessus pour nous dire que le bus ne part pas d’ici, mais de la gare routière, 3km plus loin. Pourtant, dans notre guide, un chauffeur à Orchha et même le « superviseur » de la gare nous ont bien dit que le bus express partait de la gare. Ceux qui partent de la gare routière, ce sont les bus locaux bondés qui s’arrêtent tous les 5km et mettent 1h30 de plus. On décide donc d’attendre… Il est 10h15, on est harcelés par les chauffeurs qui, quand ils ne sont pas en train d’essayer de nous convaincre, restent plantés là à nous regarder fixement. Régulièrement, ils ramènent des types un peu plus âgés et bedonnants, et nous disent : « voilà le tourist supervisor » ou bien « lui c’est le manager des bus ». 11h… rien… 11h15… toujours rien. Vous nous voyez venir ?? Un peu dépités, on finit par les écouter, et on prend un auto-rickshaw pour rejoindre la gare routière. Il nous dépose devant un autobus qui est apparemment le dernier de la journée pour rejoindre Kajuraho.
Evidemment le bus « express » est déjà loin, et on se retrouve donc dans un bus local, dont le départ est prévu à 11h45. Je dis bien prévu, car le temps de charger tout le monde, de les placer (en fonction de leur caste je crois) et de charger un nombre incalculable de caisses et de sacs sur le toit, on prend le départ à 13h20. Les 2 premières heures, les gens sont un peu entassés, quelques personnes sont debout, mais ça reste raisonnable. A un moment, on entend un « bang » et le bus doit s’arrêter sur le bord de la route. Apparemment on est en panne. On repart quand même jusqu’à un village et avec Mary on se dit : « ils vont réparer ». Mais non, en fait c’est un arrêt officiel et des dizaines de personnes grimpent dans le bus en se poussant et en criant. Nous, assis dans nos fauteuils, on se fait tout petits car c’est vraiment la foire d’empoigne : les hommes gueulent, les gamins sont entassés les uns sur les autres et à un moment, un homme me jette carrément sa fille de 4 ou 5 ans sur les genoux (elle y restera une bonne heure). On repart comme ça, les portes ouvertes car des hommes y sont accrochés. On fait 200 mètres puis le bus s’arrête… devant un « garage » pour réparer !!! Ils n’auraient pas pu le faire avant ?? Du coup tout le monde descend pour regarder, on perd 1h et tout le monde se ré-entasse pour repartir. Ca dure au moins 2h comme ça.
Puis peu à peu, les gens descendent du bus et ça redevient plus tranquille. Enfin tout est relatif, vu que notre chauffeur est un fou du klaxon et qu’il passe en boucle et à fond une mauvaise cassette de musique indienne (on a tenté d’écouter un peu le ipod, mais c’était pas possible)
On arrive finalement vers 19h, et on suit un type avec lequel j’ai pas mal discuté pendant le trajet. Il nous conduit à une gesthouse où on trouve une chambre potable à 2,70€. On prend ! Voilà donc une journée comme on les aime : hors des sentiers touristiques, on a pu discuter avec des gens, et partager un peu leur vie quotidienne. Dans le bus, certains nous ont fait gouter leur repas/casse croute. C’était sympa !
Mais on est quand même un peu crevés. On avait prévu de ne rester qu’une nuit ici, mais on va certainement rallonger un peu car ensuite, on a encore une bonne quinzaine d’heures de bus à faire pour rejoindre Varanasi, au bord du Gange. On va pouvoir prendre notre temps et visiter les temples de la région. Il parait qu’ils sont érotiques… à suivre ! ;-)
Le rickshaw collectif tout d’abord : il nous faut négocier dur pour ne pas payer trop cher et nous voilà coincés à 9 dans ce véhicule qui fait un bruit d’enfer, les cheveux dans le vent… ou plutôt dans la tronche pour Mary ;-) Arrivés à la gare, une dizaine de chauffeurs de taxis et d’auto-rickshaw nous tombent dessus pour nous dire que le bus ne part pas d’ici, mais de la gare routière, 3km plus loin. Pourtant, dans notre guide, un chauffeur à Orchha et même le « superviseur » de la gare nous ont bien dit que le bus express partait de la gare. Ceux qui partent de la gare routière, ce sont les bus locaux bondés qui s’arrêtent tous les 5km et mettent 1h30 de plus. On décide donc d’attendre… Il est 10h15, on est harcelés par les chauffeurs qui, quand ils ne sont pas en train d’essayer de nous convaincre, restent plantés là à nous regarder fixement. Régulièrement, ils ramènent des types un peu plus âgés et bedonnants, et nous disent : « voilà le tourist supervisor » ou bien « lui c’est le manager des bus ». 11h… rien… 11h15… toujours rien. Vous nous voyez venir ?? Un peu dépités, on finit par les écouter, et on prend un auto-rickshaw pour rejoindre la gare routière. Il nous dépose devant un autobus qui est apparemment le dernier de la journée pour rejoindre Kajuraho.
Evidemment le bus « express » est déjà loin, et on se retrouve donc dans un bus local, dont le départ est prévu à 11h45. Je dis bien prévu, car le temps de charger tout le monde, de les placer (en fonction de leur caste je crois) et de charger un nombre incalculable de caisses et de sacs sur le toit, on prend le départ à 13h20. Les 2 premières heures, les gens sont un peu entassés, quelques personnes sont debout, mais ça reste raisonnable. A un moment, on entend un « bang » et le bus doit s’arrêter sur le bord de la route. Apparemment on est en panne. On repart quand même jusqu’à un village et avec Mary on se dit : « ils vont réparer ». Mais non, en fait c’est un arrêt officiel et des dizaines de personnes grimpent dans le bus en se poussant et en criant. Nous, assis dans nos fauteuils, on se fait tout petits car c’est vraiment la foire d’empoigne : les hommes gueulent, les gamins sont entassés les uns sur les autres et à un moment, un homme me jette carrément sa fille de 4 ou 5 ans sur les genoux (elle y restera une bonne heure). On repart comme ça, les portes ouvertes car des hommes y sont accrochés. On fait 200 mètres puis le bus s’arrête… devant un « garage » pour réparer !!! Ils n’auraient pas pu le faire avant ?? Du coup tout le monde descend pour regarder, on perd 1h et tout le monde se ré-entasse pour repartir. Ca dure au moins 2h comme ça.
Puis peu à peu, les gens descendent du bus et ça redevient plus tranquille. Enfin tout est relatif, vu que notre chauffeur est un fou du klaxon et qu’il passe en boucle et à fond une mauvaise cassette de musique indienne (on a tenté d’écouter un peu le ipod, mais c’était pas possible)
On arrive finalement vers 19h, et on suit un type avec lequel j’ai pas mal discuté pendant le trajet. Il nous conduit à une gesthouse où on trouve une chambre potable à 2,70€. On prend ! Voilà donc une journée comme on les aime : hors des sentiers touristiques, on a pu discuter avec des gens, et partager un peu leur vie quotidienne. Dans le bus, certains nous ont fait gouter leur repas/casse croute. C’était sympa !
Mais on est quand même un peu crevés. On avait prévu de ne rester qu’une nuit ici, mais on va certainement rallonger un peu car ensuite, on a encore une bonne quinzaine d’heures de bus à faire pour rejoindre Varanasi, au bord du Gange. On va pouvoir prendre notre temps et visiter les temples de la région. Il parait qu’ils sont érotiques… à suivre ! ;-)