30 juillet 2008
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05:00
Ca y est, nous avons officiellement quitté la République Populaire de Chine le 27 juillet vers 19h, soit quelques heures à peine avant l’expiration de notre visa. Notre prochain vol pour Sydney étant prévu le 1er aout, nous avons quelques jours de rab’ à occuper. Pour éviter de repasser à nouveau 5 jours à Hong Kong (que nous adorons mais qui coûte quand même un peu cher…), nous décidons de faire une halte à Macao. Trouver un hôtel un dimanche soir n’est pas une mince affaire. Le premier dans lequel nous allons est complet, mais la gérante nous propose d’installer 1 matelas dans le lobby si on veut… heu… non merci, on va tenter notre chance ailleurs ! Le deuxième est complet, le troisième nous propose 2 lits à 300$ chacun alors que notre budget quotidien est de 600$ (1$ de Macao = 1$ de Hong Kong, soit environ 0,08€ - on a un budget de 50€ par jour environ), le quatrième est complet. Et voilà, ça faisait finalement longtemps qu’on n’avait pas galéré avec nos gros sacs pour trouver une chambre décente. En plus il fait extrêmement chaud ici : 37°et 70% d’humidité… après l’air frais des montagnes du Yunnan, on a un peu de mal à respirer.
Un peu sceptiques, on laisse tomber les petites pensions et on tente notre chance auprès du grand « hôtel central » et là surprise, ils ont des chambres dans nos prix… un peu décrépites, mais ça fera l’affaire ! Une fois nos sacs posés, on va faire un tour dans les ruelles pavées de la vielle ville. C’est incroyable, on se croirait dans un autre pays. Ici, tout est écrit en chinois et en portugais : nous logeons Avenida de Almeida Ribeiro, pas très loin de l’Igresa de Santo Domingos, les menus dans les restaurants sont traduits en portugais etc. Après plusieurs semaines d’idéogrammes incompréhensibles, on a l’impression de tout comprendre ! Et pourtant, on ne parle pas un mot de portugais ;-).
Le lendemain, nous continuons à explorer la ville et notre première impression se confirme : Macao est vraiment une ville à part en Asie. L’ambiance générale de la ville est différente, son architecture aussi : on visite une forteresse en pierres, des cathédrales, des églises, on passe sous des bâtiments à colonnades etc. Il faut dire que les portugais, qui s’installèrent à Macao en 1577, ne quittèrent la péninsule qu’en 1999… alors évidemment, plus de 4 siècles d’un tel mélange culturel, ça laisse des traces !
Hier, nous avons voulu faire un tour du côté des plages de Macao. On s’attendait à un truc un peu « cote d’azur » pour riches chinois pressés. A la place, on s’est retrouvé sur une plage de sable noir un peu crade, avec de vielles installations décrépites et quelques gamines faisant des châteaux de sable abritées sous un parapluie tenu par papa.
On ne pouvait décemment pas venir à Macao sans s’aventurer dans l’un de ses casinos ! C’est donc ce qu’on a fait hier soir (une première pour moi). Avant d’entrer, on s’est fixé une limite raisonnable : ne pas dépenser plus de 200 $ (soit environ 20€). Dès la première salle, on déchante un peu car les mises minimum sont à 100$... à ce rythme là notre soirée ne va pas être bien longue ! En tout cas c’est hallucinant, sur les tables il y a vraiment de grosses sommes en jeu ! Heureusement pour nous, après quelques minutes à observer les différentes tables, on finit par tomber sur la salle réservée aux pauvres… traduisez : les machines à sous et autres tables où les mises minimum sont entre 2 et 30$. Ouf…ils ont pensé à nous !!
On s’amuse comme des gamins et on ne voit pas le temps passer. Il est près d’1h du matin lorsqu’on sort du casino, fiers de n’avoir perdu que 100$ et fantasmant encore sur les 200$ qu’on a bien failli empocher. Ah… l’enfer du jeu… maintenant je comprends mieux l’expression !! ;-)
Voilà pour ces 3 jours passés à Macao. On s’attendait à quelque chose de plus clinquant, de plus tape à l’œil vu la réputation un peu sulfureuse de la ville. Mais nous sommes charmés par son centre ville et par ce curieux mélange sino-portugais.






Un peu sceptiques, on laisse tomber les petites pensions et on tente notre chance auprès du grand « hôtel central » et là surprise, ils ont des chambres dans nos prix… un peu décrépites, mais ça fera l’affaire ! Une fois nos sacs posés, on va faire un tour dans les ruelles pavées de la vielle ville. C’est incroyable, on se croirait dans un autre pays. Ici, tout est écrit en chinois et en portugais : nous logeons Avenida de Almeida Ribeiro, pas très loin de l’Igresa de Santo Domingos, les menus dans les restaurants sont traduits en portugais etc. Après plusieurs semaines d’idéogrammes incompréhensibles, on a l’impression de tout comprendre ! Et pourtant, on ne parle pas un mot de portugais ;-).
Le lendemain, nous continuons à explorer la ville et notre première impression se confirme : Macao est vraiment une ville à part en Asie. L’ambiance générale de la ville est différente, son architecture aussi : on visite une forteresse en pierres, des cathédrales, des églises, on passe sous des bâtiments à colonnades etc. Il faut dire que les portugais, qui s’installèrent à Macao en 1577, ne quittèrent la péninsule qu’en 1999… alors évidemment, plus de 4 siècles d’un tel mélange culturel, ça laisse des traces !
Hier, nous avons voulu faire un tour du côté des plages de Macao. On s’attendait à un truc un peu « cote d’azur » pour riches chinois pressés. A la place, on s’est retrouvé sur une plage de sable noir un peu crade, avec de vielles installations décrépites et quelques gamines faisant des châteaux de sable abritées sous un parapluie tenu par papa.
On ne pouvait décemment pas venir à Macao sans s’aventurer dans l’un de ses casinos ! C’est donc ce qu’on a fait hier soir (une première pour moi). Avant d’entrer, on s’est fixé une limite raisonnable : ne pas dépenser plus de 200 $ (soit environ 20€). Dès la première salle, on déchante un peu car les mises minimum sont à 100$... à ce rythme là notre soirée ne va pas être bien longue ! En tout cas c’est hallucinant, sur les tables il y a vraiment de grosses sommes en jeu ! Heureusement pour nous, après quelques minutes à observer les différentes tables, on finit par tomber sur la salle réservée aux pauvres… traduisez : les machines à sous et autres tables où les mises minimum sont entre 2 et 30$. Ouf…ils ont pensé à nous !!
On s’amuse comme des gamins et on ne voit pas le temps passer. Il est près d’1h du matin lorsqu’on sort du casino, fiers de n’avoir perdu que 100$ et fantasmant encore sur les 200$ qu’on a bien failli empocher. Ah… l’enfer du jeu… maintenant je comprends mieux l’expression !! ;-)
Voilà pour ces 3 jours passés à Macao. On s’attendait à quelque chose de plus clinquant, de plus tape à l’œil vu la réputation un peu sulfureuse de la ville. Mais nous sommes charmés par son centre ville et par ce curieux mélange sino-portugais.





