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14 avril 2008 1 14 /04 /avril /2008 14:20

Il faut l’avouer, on est un peu passé à côté du Cambodge : la fatigue accumulée pendant les 3 premiers mois, la chaleur étouffante, les villes mercantilistes de Siem Reap et Sihanoukville… Non, vraiment, on n’était pas « dedans » : la flemme de flâner sur les marchés, aucun effort pour tenter d’apprendre quelques mots de khmers, pas envie de discuter avec les « locaux »… Du coup, on n’est resté que 11 jours au Cambodge, ce qui est bien trop court pour découvrir ce petit pays qui a pourtant l’air très intéressant. Et par conséquent, c’est très difficile de dresser un bilan de nos impressions, tant on n’a pas vraiment « vu » le Cambodge.

Cet article va donc être plus bref que les précédents (j’ai entendu le ouf de soulagement !! ;-)) et surtout moins représentatif du pays.

Les tops

-          Nos 2 temples préférés à Angkor : le Ta Phrom, envahi par la végétation, et le Bayon avec ses 216 visages mystérieux. Les autres sont beaux aussi, évidemment, mais pour être francs 2 journées entière de visites de temples les uns à la suite des autres, c’est le maximum qu’on puisse endurer. Après, ça frise la torture !!

-          Le pain : héritage français, la baguette est très présente au Cambodge. Après 3 mois d’abstinence, on s’est jeté dessus tous les matins !

-          La piscine à Sihanoukville : oui je sais, c’est con. On était à 50 mètres de la plage et on a quand même pris un hôtel avec piscine. Mais au moins, confortablement installés dans nos transats, on n’avait pas à se méfier des pickpockets ni à faire fuir les dizaines de vendeurs ambulants et mendiants qui parcourent la plage toute la journée

-          La guesthouse Number 9 à Phnom Penh : ambiance détente garantie dans cette guesthouse sur pilotis au-dessus du lac (pour une chambre double à 5$ seulement). Par contre, il faut éviter les chambre les plus près de la terrasse commune, car elles peuvent être bruyantes le soir.

-          Enfin prendre le temps de lire : ces 3 derniers mois, j’ai eu un mal de chien à me concentrer pour lire : dans les transports, c’est impossible, et quand on est à l’hôtel, soit on discute, soit on écrit des articles pour le blog… mais on n’a finalement peu de temps pour lire. Du coup, au Cambodge, on a pris le temps de bouquiner : j’ai enfin pu finir « Burmese days » de George Orwell, et je me suis enfilé 2 livres évoquant la période des khmers Rouge : « d’abord ils ont tué mon père » (superbe témoignage d’une gamine qui avait 5 ans lors de la prise du pouvoir par Pol Pot et qui raconte ses souffrances et celles de sa famille pendant les 4 années du régime) et « La déchirure » (livre adapté d’un film qui raconte l’amitié entre un journaliste américain et son assistant cambodgien).


Les bofs

-          La route de Poipet (frontière avec la Thaïlande) à Siem Reap : heureusement le trajet en taxi collectif n’a duré que 3 heures… mais c’était largement suffisant pour nous détruire les vertèbres… pourtant, c’est un grand axe, mais à peine 20% de la route est goudronnée…

-          L’arrivée à Siem Reap : après les 3 heures de taxi, on n’arrive donc un peu fourbus à Siem Reap. Et là c’est le choc : la route qu’on emprunte pour rejoindre le centre ville est bordée d’hôtels de luxe qui se succèdent les uns à la suite des autres. Nous avec nos sacs à dos poussiéreux, on avait vraiment l’air crasseux. C’est marrant, on avait prévu de se faire quelques beaux hôtels pendant notre tour du monde. Mais on n’a pas encore craqué… à chaque fois, on trouve une bonne excuse et c’est vrai qu’on préfère dépenser un peu plus pour des extras type plongée ou excursion plutôt que pour des hôtels… mais bon, il reste encore 9 mois !!

-          Le nombre très élevé de couples « mixtes ». Bon, je ne veux pas être médisante, mais sur tous les couples mixtes (une cambodgienne et un occidental) qu’on a pu voir, je pense qu’à peine 10% sont de vrais couples. Le reste ? Et bien l’image répugnante d’une jeune asiatique tenant la main d’un blanc bedonnant, ou bien d‘un groupe de jolies cambodgiennes sur les genoux d’européens en train de picoler de la bière. Ca fait cliché, mais c’est encore bien (trop) présent au Cambodge.

-          La plage de Sihanouville : entre le fait qu’on est obligé de se mettre sur un transat appartenant à un bar et que toutes les 3 minutes on est dérangé par un vendeur de crevette, de carte postale ou d’ananas, Sihanoukville fait vraiment pâle figure avec les plages désertes de Koh Mak (Thailande). Il parait que la plage d’Ortes, un peu plus loin vaut nettement plus le coup, avec la possibilité de dormir dans des bungalows sur la plage. Mais on a eu la flemme de bouger, alors on s’est réfugié à la piscine de notre hôtel ;-)

-          Le palais royal et la pagode d’argent à Phnom Penh : au risque de paraître blasés, nous n’avons pas trouvé le palais royal exceptionnel. En plus c’était noir de monde lorsque nous l’avons visité : des cars entiers de touristes chinois et japonais… un vrai cauchemar ! Pour ce qui est de la déception concernant la pagode d’argent, je vous renvoie vers l’article du 7 avril.

 

Les p’tits trucs qu’on a remarqués


Impossible de remplir cette rubrique tant nous avons « survolé » le Cambodge… ce sera pour une prochaine fois !

 

Nos impressions tout à fait personnelles sur

Ø        les gens : très souriants ! A part le premier chauffeur de tuk tuk qui nous a insultés lorsqu’on lui a dit que nous étions français, nous avons trouvé les cambodgiens très accueillants. Mais tout de même plus réservés que les birmans qui venaient spontanément nous voir.

Ø        la nourriture : j’ai honte de l’avouer, mais pendant ces 11 jours, nous avons plus mangé « occidental » que khmer : on s’est enfilé des tagliatelles carbo, des burgers, des clubs sandwiches etc. On a quand même beaucoup apprécié les 2 spécialités nationales que sont le amok (du curry de poisson ou de poulet dans du lait de coco, servi dans une feuille de bananier) et le bœuf lak lak (aucune idée de la préparation !)

 
Nos guesthouses

Rappel : les prix sont indiqués en US dollars.

Pour la note, nous avons décomposé en 4 critères qui nous paraissent importants : 3 points pour la propreté (P), 3 points pour le confort (C), 3 points pour l’accueil (A) et 1 point de bonus (B).

 

Ville

Nom

nb nuits

px/nuit

P

C

A

B

Note

Commentaire

Siem Reap

Popular guesthouse

4

8

3

2

2

 

7

Bien situé près du marché. Resto sympa

Sihanouville

Orchidée guesthouse

4

18

3

3

1

1

8

Petit dej inclus mais très frugal. Piscine sympa, plus fraiche que la mer !

Phnom Penh

Number 9 guesthouse

2

5

1

1

2

1

5

Les chambres sont très sommaires, mais la terrasse commune est un pur bonheur !


Côté budget

Nous avions prévu 40 € par jour à 2… nous en avons dépensé 36€. Mais c’est un peu biaisé car :

-          l’entrée aux temples d’Angkor coute 40$/ personne et vient donc alourdir le budget quotidien

-          et comme je l’ai signalé précédemment, nous avons abusé de la cuisine dite « occidentale », évidemment plus chère que la cuisine locale.

Tout ça pour dire que le Cambodge aurait du nous revenir encore moins cher dans des conditions « normales » !


Et si c’était à refaire ?

Ce sera à refaire !! Quand nous reviendrons (pas pendant notre tour du monde, plus tard…), il faudra faire les choses différemment : 3 ou 4 semaines, avec un séjour prolongé dans les campagnes au nord et à l’est du pays, là où on peut vraiment profiter de la vie quotidienne et des cambodgiens.


Et en bonus 2 photos qui nous ont fait marrer :



Une crème pour se rosir les tétons...



Des clopes Alain Delon !

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 18:00
Les tops

  • Les gens. Indiscutablement, les birmans ont contribué à 80% à faire de ce voyage une superbe expérience. Ils sont d’une incroyable gentillesse, toujours prêts à rendre service, à entamer une conversation ou a nous faire partager leur repas. Tout simplement hallucinant !
  • Le ferry entre Bahmo et Katha : nous avons beaucoup aimé notre périple en bateau de Myitkyina à Katha. Mais le tronçon que l’on a le plus apprécié, c’est celui en ferry entre Bahmo et Katha. Sur le pont avec des dizaines de locaux, nous avons passé des heures à prendre des familles en photo et à tenter de discuter à l’aide de notre guide.
  • La balade à Myt-Son en moto. Nous avons loué des motos à Myitkyina et sommes partis pour toute la journée, en direction de Myt-Son, à l’endroit où 2 rivières se rejoignent pour donner naissance à l’Ayeyawardy, le fleuve sacré du Mynamar. C’était top ! Traverser des villages où les gens avaient l’air surpris de nous voir et nous saluaient sans arrêt, nous balader sur une route superbe au milieu de la jungle…
  • Le coucher du soleil sur le pont U-Bein, à Amarapura : globalement les 3 villages que nous avons visité autour de Mandalay nous ont beaucoup plu. Mais le coucher de soleil sur le pont U-Bein était carrément magique ! C’est bizarre, on dirait que les couleurs sont plus éclatantes ici que chez nous.
  • Le train entre Pyin-U-Lwyn et Hsipaw. En voilà une super expérience ! Certes, à 24 entassés dans un espace prévu pour 8, on ne peut pas vraiment dire que c’était intime… mais quel grand moment !! (cf. article du 23 mars)
  • La Paya Shwedagon à Yangon : elle est belle, elle est grande, elle est étincelante sous le soleil brulant… et il faut avouer que c’est l’une des premières que l’on a visité au Myanmar, donc on ne souffrait pas encore du syndrome « oh non, pas une nouvelle pagode !
  • La découverte des temples de Bagan en carriole : l’ancienne capitale Bagan compte près de 3500 temples disséminés sur une quarantaine de kilomètres. On en a visité une quinzaine en 2 jours. On aurait pu louer des vélos, mais la chaleur nous a découragés. Du coup, on s’est rabattu sur une carriole tirée par un cheval. C’était plein de charme !
  • Le petit-déjeuner du Friendship Hotel à Bahmo : tout simplement enoooorme !!! des céréales, des fruits, des dizaines de gâteaux différents, des œufs, de la charcuterie et une dizaine de plats birmans (nouilles, riz etc.). Renaud était comme un gamin dans une boutique de bonbons ;-)

Les bofs

  • La randonnée avec M. Charles à Hsipaw. Le but était de nous balader dans un village shan, et d’en apprendre un peu plus sur leur culture. En fait, M. Charles, le propriétaire de notre guesthouse et « guide » pour cette excursion, s’est révélé plus que moyen, nous donnant très peu d’explications. On a effectivement traversé un village, pour nous retrouver 2h après être partis au M. Charles Restaurant au bord de la rivière…. Mouais… on aurait aussi bien fait de se balader tous seuls !
  • Les trajets en bus (Yangon-Mandalay, bagan ygn) : grand débat entre Renaud et moi sur ce point : est-ce qu’on met les trajets en général ou bien uniquement les trajets en bus ? J’ai fait le calcul, on a passé dans ce pays environ 125 heures dans les transports entre les villes… c’est beaucoup. Mais les heures de bus comptent double ! Soit la route était pourrie (Mandalay-Bagan, 8 heures), soit le bus est tombé en panne (Bagan-Yangon, 21 heures), soit la musique nous a mis « la tête au carré » pendant tout le trajet (Yangon-Mandalay, 15 heures)… Bref on garde plutôt un mauvais souvenir de ces trajets. En train, on s’en est mieux sortis, mais on a rencontré une américaine qui a mis 35 heures pour faire Mandalay-Myitkyina, alors que nous nous n’avions mis « que » 24 heures…
  • La ville de Pyin U Lwyn : on n’est pas vraiment tombé sous le charme de cette ville qui présente pourtant des traces de l’héritage colonial britannique (belles maisons mais malheureusement beaucoup d’entre elles laissées à l’abandon).
  • Le palais royal de Mandalay : des palais, on commence à en avoir vu pas mal mais celui là… bof… vraiment rien d’exceptionnel. Quelques bâtiments sans aucune explication, quelques vitrines poussiéreuses… non, vraiment ça ne vaut pas la peine de payer le billet combiné à Mandalay : pour tous les autres monuments inclus dans le prix du ticket, les chauffeurs de taxi et de trishaw connaissent apparemment des entrées « secondaires » où le ticket n’est pas demandé.
  • Les connexions internet et liaisons téléphoniques : vous l’avez constaté, on a moins posté d’articles au Myanmar que dans les autres pays. Pour vous donner une idée, à Bagan, on est allé dans un petit « cyber-café » qui annonçait « internet high speed ». Vous auriez du voir la tête de Renaud quand on a entendu le bruit caractéristique du modem se mettre en marche ! Pour le téléphone, c’est un peu la même chose. Quand on essayait de joindre Air Asia pour changer les dates de notre vol de retour sur Bangkok, on a expérimenté le mauvais état du réseau téléphonique : impossibilité de joindre notre correspondant, ligne qui se coupe à peine quelques mots échangés… Il faut vraiment faire preuve de patience et de persévérance !
  • Le change au marché noir : au Myanmar, on ne change surtout pas de l’argent dans les banques. Tout se fait au marché noir, à des taux qui changent suivant la ville, le cours du dollar, la tête du client etc. En fait, on s’est aperçu bien vite que le taux de change peut aussi se négocier ! Autre chose d’énervant avec l’argent : les birmans refusent catégoriquement tout billet (de dollar) corné ou abimé. Un coup de tampon, une marque de stylo ou une pliure trop marquée sur un billet ? Le birman en face de nous se met à gigoter, montre le billet à son voisin et finalement nous sort le mot fatidique : « change ». Pas la peine de tergiverser, ils ne le prendront pas de toute façon !


Les p’tits trucs qu’on a remarqués

  • Sur la route, c’est un vrai spectacle : que ce soit sur des vélos ou des motos, les filles qui sont à l’arrière montent en amazone ! Et puis… 2 personnes, c’est un minimum ! Souvent, ils montent à 3 voire à 4.
  • La Chine est très présente ici : les marchandises dans les épiceries, des restos, des hôtels, la mode féminine (vous savez, ces vêtements rose bonbon, ces « hello kitti » et autres dessins « gnan gnan »).
  • Il y a quelquechose de bizarre ici : on pourrait croire, dans un pays ploutôt pauvre, que les marchandises s’achetent en grandes quantités. Et bien non ! Ici la plupart des choses se vendent à l’unité, dans un packaging individuel : le shampoing, le café, la lessive, les biscuits…
  • La première fois que j’ai entendu un type dans un resto faire un bruit de « bisou » avec sa bouche, j’ai cru un moment que c’était pour moi et je me suis dit « ben dit donc, il est gonflé celui-là ! ». Et puis j’ai compris : ici, pour attirer l’attention du serveur, il faut faire le même bruit que chez nous quand on veut appeler un chien. On a pas réussi à s’y faire… à chaque fois qu’on a essayé on était mort de rire !!
  • Les chansons américaines ne sont pas autorisées (officiellement) ici. Pourtant, au début du séjour, on entend dans un resto les premières notes d’une chanson de Madonna. Je me mets à chantonner le couplet mais il y a quelque chose de bizarre… Les paroles sont en birman !! Très vite, on s’apercevra que c’est la norme ici : de nombreuses chansons américaines sont remixées en birman : les Beattles, U2 etc.
  • Les birmans ont un geste de respect très particulier : dès qu’ils donnent ou qu’ils reçoivent quelque chose, ils tendent le bras droit et se tiennent le coude avec la main gauche.
  • Les hommes portent des jupes… en fait, on appelle ça un longyi. Ca à l’air d’être confortable pour eux : c’est assez aéré pour les aider à lutter contre la chaleur, et ils sont libres de leurs mouvements. Renaud l’a adopté pendant quelques jours, sous les regardes amusés des birmans.
  • Les jeunes femmes et les enfants portent le tanakha : une sorte de maquillage jaune qu’ils étalent sur leurs joues, ou parfois sur tout leur visage. Pour faire le tanakha, elles frottent un morceau de bois sur un disque en pierre, jusqu’à constituer une poudre qu’elles humidifient avec de l’eau. Quelques minutes plus tard, la crème est prête !
  • Birmanie ou Myanmar ? Le débat est ouvert quant à savoir s’il faut dire Myanmar ou Birmanie. Birmanie, c’est le nom qui a été donné par les anglais lors de la colonisation. Les anglais ont fait simple : les birmans sont l’ethnie qui représente 80% de la population. Il y a quelques années, le gouvernement militaire au pouvoir a décidé de débaptiser le pays pour lui redonner le nom de Myanmar, qui est le nom « historique » du pays. En parlant avec les gens, on s’est rendu compte qu’eux-mêmes utilisent le mot Myanmar, car le nom Birmanie évoque le souvenir de la colonisation et n’est pas représentatif pour les ethnies shan, kachin et autres.
Et la junte militaire alors ?

Ah… quelle question difficile !
Alors pour être francs, nous n’avons pas vraiment senti le poids de la dictature, du moins pas directement. Evidemment, il y a les routes interdites aux étrangers, et les régions contrôlées par l’armée, qui nous rappellent qu’on n’est pas dans un pays « normal ». On a subi quelques contrôles policiers, mais rien de bien méchant. En revanche, pas question de plaisanter avec l’immigration. Tous les jours, on devait remplir un registre que notre guesthouse devait transmettre à l’administration. On a demandé ce qui se passait si on manquait une nuit, par exemple pour passer une nuit chez l’habitant. « La police commence à vous chercher », nous ont-ils répondu. Ah… ok. De toute façon, les birmans ne sont pas autorisés à accueillir des étrangers chez eux. Les hôtels aussi, doivent avoir une licence pour pouvoir accueillir des étrangers.
Dans les villes, à chaque carrefour, il y a des guérites avec des militaires surveillant le trafic. Sur les routes principales, des check-point sont mis en place pour vérifier les identités des passagers.Mais nous, en tant que touristes, on n'est pas inquietes.
En revanche, impossible de parler politique : on n’a pas osé entamer une conversation, sachant que c’est dangereux pour les birmans. Mais c’est aussi risqué pour nous : à notre arrivée à Mandalay, il y avait plein d’officiers de l’immigration à notre guesthouse. On a appris plus tard qu’un français s’était fait expulser du pays manu militari pour avoir parlé un peu trop politique.
2 autres faits marquants prouvant la nature du régime :
- la propagande politique : tous les jours, dans les journaux, toujours les mêmes articles qui répètent inlassablement le programme du gouvernement et ce que souhaite le peuple birman (cf articles ci-dessous).
- le manque de moyens de communication : internet, on en a deja parle : pas mal de sites sont censures, et les connexions sont vraiment tres mauvaises. mais il y a aussi le cas du telephone : outre le fait que les liaisons locales sont mauvaises, les birmans ne peuvent quasimment pas acceder a l'international : 1 mn d'appel a l'etranger coute entre 4 a 6 $... ca pourrait s'appeler une censure par l'argent, non ?

Nos impressions tout à fait personnelles sur

Ø Les gens  : on l’a déjà dit, les birmans nous ont fait un accueil des plus chaleureux, plus particulièrement dans le nord où il y a très peu de touristes occidentaux. Ils ont soif d’informations, envie de venir vers nous pour discuter. On a d’ailleurs été surpris de trouver, un peu partout, des gens parlant un anglais tout à fait correct.

Ø Les paysages sont beaux sans être extraordinaires. On ne savait pas trop à quoi s’azttendre au Myanmar. Le pays est plutôt vallonné dans le nord et l’est du pays, mais très aride dans la plaine centrale (Mandalay – Bagan). Le trajet en bateau entre Bhamo et Katha est vraiment joli, avec de belles falaises à mesure que l’on descend le fleuve.

Ø La nourriture  : des nouilles, du riz, des nouilles, du riz… il faut bien l’avouer, la nourriture birmane n’est pas la plus riche qui soit. Mais c’était plutôt bon quand même. Il est à noter qu’ici, les gens tirent parti à 100% des animaux qu’ils mangent : les entrailles, les pates, le groin, les oreilles… tout y passe ! Et ça donne lieu à de charmants stands dans la rue…

Nos guesthouse

Rappel : les prix sont indiqués en US dollars.Pour la note, nous avons décomposé en 4 critères qui nous paraissent importants : 3 points pour la propreté (P), 3 points pour le confort (C), 3 points pour l’accueil (A) et 1 point de bonus (B).Les petits-déjeuner sont inclus sauf pour la YMCA, la « guesthouse » de Simbo, l’ Ayeyaarwaddy Guesthouse et le Grace Hotel 2


Ville Nom Nb nuit px/nuit P C A B Note Commentaire
Yangon Motherland Inn 2 3 13 3 2 2   7 Très bon petit déj’ avec possibilités de prendre des spécialités locales
Mandalay Royal Guest House 4 12 3 2 3   8 Accueil tres sympa
Myitkyina Three Star Hotel 1 20 3 2 1   6 Trop cher
Myitkyina YMCA 2 14 2 1 2   5 Très bonne source d’informations
Simbo   1 5.45 0 0 0   0 Seule adresse acceptant les touristes, on a pas eu le choix
Bahmo Friendship Hotel 2 12 3 2 1 1 7 Petit-déj buffet exceptionnel
Katta Ayeyarwady Guest House 2 9.1 1 1 1   3 Sale avec une odeur de renfermée masquée par une bonne dose de bombe odorante
Pyin U Lwin Grace Hotel 2 2 8 2 1 2   5 Odeur de fumée et de renfermée
Hsipaw Mr Charles Guest House 2 10 2 2 2   6  
Bagan Golden Village Inn 3 12 3 2 2   7 Chambre spacieuse avec baignoire

Côté budget

Nous avions prévu 40€ à deux par jour. Nous avons dépensé moins de 27 € par jour (un peu plus de la moitié. en dollars, le reste en Kyats). On avait changé trop de Kyats dès le départ, et on a du trouver des touristes à qui les échanger contre des dollars juste avant de partir car comme tout se fait au marché noir, la monnaie birmane est inutilisable en dehors du pays.
On ne s’est pas vraiment privé… c’est juste qu’on aime diner dans des petites échoppes dans la rue (à 0,30€ le bol de nouilles ou 1€ le curry de poulet avec riz, légumes et soupe). Le plus grand « poste » de dépenses (1/3 de nos dépenses), ce sont les transports. Car à l’inverse de certains pays où on paie le même prix que les locaux, ici on paie clairement un prix « touristes », de 4 à 8 fois plus élevé que le prix birman.

Et pour finir, si c’était à refaire…

Aïe… voilà qui n’est pas facile ! Première chose : si c’était à refaire, on ne se serait pas restreint aux 28 jours légaux du visa et on serait resté quelques jours de plus (il suffit de ne rien faire, et de payer une amende de 3$/jour supplémentaire). Et avec ces quelques jours de rab, on serait allé au lac Inle pendant quelques jours. Il parait qu’on peut y faire de jolies randonnées.
On a voulu aller à Hsipaw car c’était la fête de la pleine lune et qu’une cérémonie religieuse s’y déroulait. S’il n’y avait pas eu ça, on se serait peut-être arrêté en cours de route. Lorsque notre train entre Pyin-U-Lwyn et Hsipaw s’est arrêté à Kyiauke et un guide local nous a proposé ses services pour partir à la découverte de la région shan. Ca avait l’air vraiment sympa !
Autre chose qu’on ferait peut-être différemment, c’est de ne pas garder la visite de Bagan pour la fin. 1 mois au Myanmar, c’est assez éprouvant car ce n’est pas un pays très facile pour voyager (sans compter les longues heures de transport). Du coup, 2 jours à visiter des temples quand on est un peu crevé… c’est un peu rude. Mais on ne regrette rien, c’est pour l’instant le pays qu’on a préféré !

Quelques mots utiles

Le Myanmar est, pour l’instant, le pays dans lequel nous avons fait le plus d’efforts pour parler quelques mots de la langue locale. Voici les principales expressions qui nous ont été bien utiles (c’est une retranscription phonétique absolument non-académique !!)
Mingalaba : bonjour
Djezubé : merci
Nicawla – Nicawbadé : comment allez-vous ? je vais bien
Yé bou hé shila ? Avez-vous une bouteille d’eau fraiche ? (yé=eau, bu=bouteille, hé = froide, shila = avez-vous)
Yé pu  : de l’eau chaude (lorsqu’on voulait se faire notre propre café)
Belaoulé ? combien ça coute ?
Chimé : l’addition
Nia : poisson (très utile dans les échoppes pour déterminer ce qu’il y a dans les marmites – idem pour les mots qui suivent)
Wetta : porc
Tchetta : poulet
Améda : bœuf
Tatalo : végétarien
Caoundé : c’est bon
Laddé : jolie (pour une fille)
Teya : cent
Neya : deux-cent
Thonia : trois-cent
Naya : cinq-cent
Wapipi : je l’ai déjà (très utile pour faire déguerpir les gamins qui vous suive en tentant de vous vendre des souvenirs à Bagan)
Tata : salut (bye-bye)


Extraits de journaux :


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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 16:02
Sur une plage abandonnee... nous venons de terminer la redaction de nos impressions sur l'Inde apres 1 mois passe dans ce pays.

Les tops

  • La cité dorée de Jaisalmer : la traversée du désert du Thar, le fort et ses somptueux remparts, les ruelles de la citadelle, la magie dégagée par les hommes enturbannés et les belles rajputs… oui, tout nous a séduits à Jaisalmer !
  • La nourriture. Que dire sur la nourriture indienne ? Qu’il nous faudrait plusieurs mois pour pouvoir tout gouter ! Mais déjà ce qu’on a pu tester nous a vraiment convaincu. Une fois habitués aux épices et aux différents ingrédients, on s’est vraiment régalés : poulet Tikka, thalis, garlic naans, banana lassi, malai kofta, biryani… je ne vous fais pas la liste, mais j’en ai l’eau à la bouche rien que d’y repenser ;-)
  • L’ambiance un peu mystique sur les ghâts de Varanasi. Au risque de faire « cliché », on est transporté dans un autre monde, rempli de crémations, de gamins qui jouent aux cerfs-volants, de femmes qui lavent leur linge etc.
  • Khajuraho : les esprits pervers vont penser qu’on a aimé Khajuraho simplement pour ses sculptures érotiques. C’est vrai que ça fait partie du charme de la ville, mais c’est un ensemble qui nous a fait apprécier les 2 jours passés là-bas : la beauté des temples, le calme de la ville, la gentillesse d’Amit dans sa gargote sur la place etc.
  • Le Taj Mahal : Ben oui, même sous le brouillard il mérite amplement sa place dans nos tops. La finesse du travail sur le marbre blanc est hallucinante !
  • Les bazars de Delhi : ils sont bruyants, sales, on ne peut pas avancer côte à côte, on se fait bousculer de tous les côtés… mais ils sont incroyables ! Chaque rue est spécialisée : celle des téléphones portables, celle des casseroles, celle des poignées de porte… on y trouve vraiment de tout !
  • La vue sur Jodhpur depuis la citadelle de Meherangarh : du haut des remparts, le panorama sur la ville bleue vaut bien le détour !
  • Orchha : une petite ville calme, de nombreux temples, de superbes couchers de soleil… que demander de plus ?
  • Les Bollywoods : c’est tout une ambiance : les chansons mièvres, les danses entrainantes, les couleurs des saris, une Inde idéalisée, des histoires d’amour à l’eau de rose… j’adoooore ;-)

Les bofs

  • Chittor : une ville fortifiée un peu trop grande à notre goût, des temples en ruine, un rickshaw qui pue l’essence… on n’est pas tombé sous le charme de Chittor et on se dit qu’on serait bien resté à profiter davantage d’Udaipur à la place.
  • La ville d’Agra : certes il faut y aller pour le Taj Mahal et le fort, qui vaut lui aussi le détour. Mais en dehors de ces 2 monuments, la ville n’a aucun charme, et le harcèlement des guides et rabatteurs donne simplement envie de se calfeutrer dans sa chambre d’hôtel ;-)
  • Jaughar et son plus gros canon du monde sur roues : à 1km à pied au nord du fort d’Amber (pres de Jaipur), ce fort était recommandé par notre guide Lonely Planet, qui parlait notamment du plus gros canon du monde. La balade vaut pour le panorama sur le fort d’Amber, mais surement pas pour le fort lui-même qui est tout à fait quelconque (en tout cas à nos yeux de néophytes), et encore moins le canon qui nous a paru très… petit ;-)
  • Les « arnaques » en tout genre. Ca va des prix gonflés pour les touristes aux débats avec les chauffeurs de rickshaw pour qu’ils nous déposent où on le souhaite. Une petite anecdote sur un achat de bananes. Normalement, on les paie entre 10 et 15Rs les 12 bananes. Un jour je ne sais plus où, un vendeur dans la rue veut nous les vendre 20 les 6. Evidemment on discute, jusqu’à tomber d’accord pour 10Rs les 6. Quelques heures plus tard, en ouvrant le sac, on s’apercevra qu’il n’y a que 4 bananes. Bon, ça ne nous a pas empêchés de dormir et ça nous a même plutôt fait marrer, mais c’est pour vous donner une idée de ces tous petits tracas qu’on doit affronter au quotidien ici. Même pour acheter du PQ il faut négocier ! Mais en 1 mois on a retenu plein de petits « trucs » pour faire baisser les prix. Notre favori étant de partir de la boutique, tout en sachant que le vendeur, dans 90% des cas, va nous courir après avec un dernier prix.
  • La saleté et la pollution : ça va de pair avec la pauvreté du pays, aussi. Mais les indiens ont la fâcheuse habitude de jeter n’importe quoi n’importe où : les épluchures de cacahuètes dans le bus, les bouteilles dans la rue… Si on ajoute à cela qu’ils crachent également partout, qu’ils improvisent des pissotières dans tous les coins et que les rues sont pavées de bouses de vache, je vous laisse imaginer le décor !
  • Les hôtels de Varanasi : est-ce parce qu’on est arrivé dans la ville fatigué (6h du matin après une quinzaine d’heures de bus local) ou bien est-ce propre à Varanasi ? Toujours est-il qu’on a eu du mal à trouver une guesthouse pas trop crade et pas trop chère. C’est con, mais ça met de mauvaise humeur !
  • Le trajet Khajuraho-Varanasi en bus : 15h de route sur un siège qui ne s’incline pas dans un bus bondé, arrivés à 6h du mat… définitivement pas le bon plan !
  • L’impolitesse de la plupart des indiens dans les files d’attente : ils n’en n’ont tout simplement rien à faire que tu sois devant ! Ils te bousculent et prennent ta place. Mais c’est un peu comme leur conduite automobile : c’est le plus gros qui passe, peu importe la priorité « officielle » ;-)

Les p’tits trucs qu’on a remarqués

  • Saviez-vous qu’on peut faire rentrer une centaine de personnes dans un bus de taille normale ? Si si, les indiens ont l’art de savoir optimiser l’espace libre. Un espace de 10cm2 ? On peut y mettre un pied, la jambe suivra ;-) Du coup, les couloirs des bus ressemblent à un enchevêtrement invraisemblable de bras, de sacs et de fesses qui se tordent dans tous les sens afin de combler les espaces libres.
  • Ici, la plupart du temps, c’est Renaud qui discute avec les locaux… ça étonne ceux qui nous connaissent, j’en suis sure ! Mais le problème, c’est que même quand je leur parle, c’est à Renaud qu’ils répondent ! Du coup le plus souvent je laisse tomber, et je marche derrière ;-) Mais bon, les clins d’œil et les petits sourires, c’est à moi qu’ils s’adressent !
  • Ici, la technologie n’est pas utilisée partout. Tout au long de nos trajets, on a vu énormément de travailleurs peiner à faire des choses qui chez nous seraient automatisées ou « machinisées » : casser une route avec une massue, couper de l’herbe à la serpe, tirer une charrette à la force de ses bras, porter des seaux de cailloux sur la tête etc. Les animaux (âne, chameaux, chevaux, vaches…) sont également très utilisés pour charrier tout un tas de trucs.
  • «  helloonerupeeoneschoolpenonechocolaaaaate !!!!!!! » : c’est la « phrase » qu’on doit entendre le plus par jour, avec « helloonerickshaw ? ». A Udaipur, on a vu des t-shirt avec écrit « no rickshaw ; no guide, no rupee, no hachisch »… dommage qu’on n’ait pas vu ça au début de notre séjour, ça aurait pu nous servir ! ;-)
  • L’anglais est une langue nationale en Inde. Pourtant, parfois on se demande vraiment dans quel dialecte ils nous parlent ! C’est une question d’accent, il parait. Sculpture devient « scolta », thirty-three devient « teurrrty tree » (avec le « r » bien roulé, s’il vous plait !), oil devient « wouel »… on s’y fait mais parfois c’est difficile. Le moment que j’adore, c’est quand Renaud prend leur accent pour répéter un prix « Teurrrty roupies ? »
  • Saviez-vous qu’en Inde, le même geste de la tête peut signifier selon la situation « oui », « non », « je ne sais pas », « peut-être » ou encore « c’est par là ». Véridique ! Ils font comme un 8 horizontal avec leur tête. Au début ça déconcerte un peu, mais c’est comme tout, on finit par s’y habituer. On s’amuse même à le faire entre nous maintenant ;-)

Nos impressions tout à fait personnelles sur…

> les gens : difficile d’établir un véritable contact avec les indiens sans que la conversation ne dévie très vite vers quelque chose de commercial. Du coup, ça incite à couper court assez rapidement. Néanmoins, on a trouvé la majorité des indiens très accueillants, avenants et souriants.

> les paysages : ce n’est pas ce qui restera gravé dans nos mémoires. On a quand même apprécié la diversité des paysages : l’aride désert du Thar dans le Rajasthan, les routes bordées de palmiers vers Bombay, les routes traversant les campagnes en descendant vers Varanasi etc.

> la nourriture : On en a déjà parlé plus haut, mais on s’est vraiment régalé en Inde. Que ce soient les en-cas dans la rue, les repas dans les petites échoppes ou les restaurants un peu plus « restaurants », on n’a quasiment jamais été déçus. Par contre, il faut aimer manger épicé car le plus souvent… ça arrache ! Il faut également apprécier les nombreuses saveurs dans un plat : clou de girofle, coriandre, ail, safran, et de nombreuses autres herbes et épices qu’on est incapable de nommer.

> Les palais, temples et autres mausolées : l’Inde des Maharajas et des princes telle qu’on l’imagine est bien présente. Des palais par centaine, des temples par milliers… on a failli avoir une overdose tellement on en a visité ! Mais chacun ayant sa spécificité, son histoire et son charme, on ne s’est finalement pas lassé et on a aimé se balader entre les portes sculptées, les passages secrets et autres cours intérieures finement ouvragées.

Nos guesthouses


Rappel : les prix sont indiqués en monnaie locale (ici en roupies indiennes : 100Rs = 1,8€) Pour la note, nous avons décomposé en 4 critères qui nous paraissent importants : 3 points pour la propreté (P), 3 points pour le confort (C), 3 points pour l’accueil (A) et 1 point de bonus (B).

 

Ville

Nom

nb nuits

px/nuit

P

C

A

B

Note

Commentaire

Delhi

Anoop Hotel

3

400

1

2

1

 

4

Pratique à Main Bazaar – terrasse sympa

Agra

Shanti Lodge

1

300

1

1

1

1

4

Vue magique du toit mais resto lent et environnement bruyant

Lucky Hotel

1

350

2

1

2

 

5

Dans une rue sombre - TV dans la chambre.

Orchha

Shri Mahant Hotel

1

500

3

2

2

 

7

Trop cher, mais très calme et baignoire, + toit avec super vue sur les temples

Khajuraho

Raskshan Guest House

2

150

1

1

2

1

5

Petit jardin pour prendre le thé – plein de blattes dans la chambre

Varanasi

Shanti Guest House

1

200

0

1

1

 

2

Billard et Wifi sur la terrasse - Balade gratuite en bateau

Hotel Haïfa

1

850

3

2

1

 

6

Impersonnel mais super propre

Jaisalmer

Jaisal View Hotel

4

100

2

2

2

 

6

Belle vue sur le fort – patronne anglaise bruyante la nuit…

Jodhpur

Evergreen Backpacker

2

150

1

1

2

 

4

Bien situé dans la vieille ville mais que 2 chambres et aucun service

Jaipur

Athiti Guest House

1

950

3

2

2

 

7

Bien situé et propre, mais chambre chère

Aangan Hotel

1

350

2

2

3

 

7

Juste à côté de l’Athiti – à recommander

Udaïpur

Nayee Haveli

3

450

3

2

3

 

8

Chouette terrasse mais resto un peu cher – patron très sympa et serviable.



Côté budget

Nous avions prévu 35€ par jour pour tous les 2. Nous avons dépensé 32 € par jour, sans forcement aller dans les guesthouse les plus pourries, et en alternant restaurants et repas dans la rue.


Et pour finir, si c’était à refaire…

Dans notre parcours, nous avions choisi de visiter l’Inde en 2 fois, en intercalant le Népal. Si c’était à refaire peut-être qu’on ferait un mois complet en Inde avant d’aller au Népal car le fait de « couper » le pays donne l’impression d’y rester moins de temps. Et puis évidemment, on ajouterait bien quelques semaines pour visiter le sud, ou bien les régions moins touristiques de Darjeeling ou de l’extrême nord.
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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 18:25
Hier, nous avons enfin pris le temps de rédiger un petit bilan de nos impressions sur le Népal. Globalement, nous avons énormémment apprécié ce pays coincé entre les 2 super puissances que sont la Chine et l'Inde. La magie des paysages et la gentillesse des népalais y sont certainement pour beaucoup!

Les tops

  • Le lever du soleil sur Poon Hill (3200m) près des Annapurna, et le sentier sur la crête pour redescendre sur Deurali : tout simplement magique, après de gros efforts, de se retrouver entourés par ces montages si hautes.
  • 8 secondes de chute libre… le « Canyon Swing » au Last Resort, à 12 km de la frontière avec le Tibet. Que dire de plus ? Un grand moment d’adrénaline !
  • L’atmosphère tibétaine de Bodhnath : un autre monde, une autre culture… vraiment.
  • La route à flanc de falaise entre Sunauli (frontière avec l’Inde) et Pokhara : pour notre premier contact avec le Népal, cette route plante le décor
  • Flâner dans les rues piétonnes de Bakhtapur : des rues à l’abri du bruit et la pollution automobile, des rues où le temps semble s’être arrêté.
  • Se perdre dans les ruelles et passages cachés de Patan… et partager quelques trop courts moments avec les « vrais gens », loin de l’agitation touristique du centre historique.
  • Voir l’Himalaya depuis l’avion, et saisir en un coup d’œil l’immensité de ces montagnes. Comme on se sent tout petit !
  • Le safari à dos d’éléphant dans le parc de Chitwan : c’est très touristique, le parcours est bien balisé… mais c’est quand même très marrant, et on a pu voir beaucoup d’animaux.

Les bofs

  • Katmandou : polluée, bruyante, stressante, oppressante… mais où est passée la ville baba-cool dont on nous a tant chanté les louanges ? Ah oui, c’était il y a 40 ans…
  • Le harcèlement des guides et des gamins des rues à Durbar Square (vieille ville de Katmandou) : pas moyen de rester 5mn tranquille !
  • La cuisine népalaise dans son ensemble : du riz, des lentilles, des chapatis et quelques beignets, et c’est à peu près tout ! Après la richesse de la cuisine indienne, on est obligé de mettre un carton rouge !
  • Le brouillard tout le temps de notre séjour à Pokhara, qui nous a empêchés d’admirer la vue depuis la terrasse de notre hôtel… trop dur la vie ! Et je vous passe la randonnée au petit matin à Sarankgot pour des cacahuètes !
  • Les cartes internationales des restaurants de Lake Side, le quartier touristique de Pokhara. Tu veux du japonais ? du mexicain ? du néerlandais ( ?!) ici tu trouves sans problème. Mais rappelle-moi dans quel pays on est, déjà ?
  • 8 heures de coupures de courant 6 jours sur 7… C’est parfois agaçant, mais on s’y habitue
  • Les toilettes de chat à l’eau froide, c’est vraiment l’horreur !

Les p’tits trucs qu’on a remarqués


  • « what do do ? » : il y a un certain fatalisme dans cette phrase que répètent souvent les népalais. Pas d’électricité… what to do ? Pas de bus aujourd’hui… what to do ? Ben nous on en aurait des solutions à proposer !!
  • « regarde, y’a un arbre qui bouge », c’est ce qu’a dit Renaud la première fois qu’on a vu ces femmes porter une telle quantité de branches et de feuilles sur leur dos qu’on ne les distinguait quasiment pas dessous. Une autre variante, croisée pendant le trek, c’est « l’homme poulet », qui transporte sur son dos une centaine de bestioles vivantes.
  • Chez nous on dit que le coq fait « cocorico ». Ici il fait « cocorica ». Et impossible de déterminer qui a raison !
  • Le népalais aime la tong : quel que soit le temps, qu’il fasse beau, qu’il pleuve ou même qu’il neige, ils sont en tongs ! Mais attention, quand il fait froid, ils mettent des chaussettes spéciales un peu comme des moufles, avec le gros orteil séparé.
  • Ici comme en Inde, le « hellooneupeeoneschoolpenonechocolate… » semble être le salut traditionnel des enfants en direction des touristes.
  • Notre odorat est constamment soumis à une odeur de fumée : soit parce qu’ils cuisinent au feu de bois, soit parce qu’ils font bruler des poubelles… il y a toujours une arrière odeur de fumée, qui imprègne également nos vêtements.

Nos impressions tout à fait personnelles sur…

> les gens : Très accueillant, très souriant, on ne compte plus le nombre de fois où l’on nous a dit « Namaste » et pas seulement pour des raisons mercantiles ! Les Népalais nous ont fait une très bonne impression. Ils ont toujours essayé de nous rendre service quand on en avait besoin. Ils sont curieux de savoir comment on vie et fiers de nous faire partager leur culture

> les paysages
: Pour nous, pauvres parisiens, voir le mont Blanc cet été c’était déjà magnifique alors imaginez-nous au milieu de tous ces sommets de + de 7000m. Et les routes que l’on a pu prendre à l’intérieur du pays valaient également le coup d’œil. Même si l’on aurait souhaité que les bus prennent certains lacets moins rapidement ;-)

> la nourriture : Simple : Dal bhat à tous les repas !!! (soupe de lentilles, curry de légumes, énorme plâtrée de riz)

Nos Guest House

Ne rigolez pas, comme on a du temps à passer dans les transports, on s’est amusé à noter nos différentes guesthouses, et on s’est dit que ça pouvait peut-être intéresser quelques voyageurs.
Ce sont évidemment des impressions tout à fait personnelles ! Les prix sont indiqués en monnaie locale (ici en roupies népalaises : 100Rs = 1,1€) Pour la note, nous avons décomposé en 4 critères qui nous paraissent importants : 3 points pour la propreté (P), 3 points pour le confort (C), 3 points pour l’accueil (A) et 1 point de bonus (B).

 

 

Ville

Nom

Nb nuits

Prix/nuit

P

C

A

B

Note

Comments

Sunauli

Nepal GH

1

Pack

0

0

0

-

0

No comments

Pokhara

Iceland Hotel

4

400 Rs

3

2

2

-

7

Balcon privé avec vue ses montagnes

Chitwan

Jungle Wildlife Camp

3

Pack

2

2

2

-

6

Jolie vue sur la riviere

Katmandou

Katmandou Garden House

7

400 Rs

2

2

3

1

8

Bonne ambiance familiale (d’où le point de bonus), douche chaude.

 

Côté budget

Nous avions prévu 35€ par jour pour tous les 2. Nous avons dépensé au final 28€ par jour. Ce à quoi il faut ajouter le visa qui dans notre « comptabilité » figure dans un autre poste et les quelques « extras » que nous nous sommes offerts : le trek, le saut à l’élastique et le vol Kathmandu-Delhi.

 

Et pour finir, si c’était à refaire…

On n’irait certainement pas à Chitwan, mais on prendrait le temps de faire un autre trek dans les hauteurs près de Katmandou
On ne resterait peut-être pas une semaine à Katmandou, mais on visiterait la vallée en dormant dans une ville différente chaque soir (Patan, Bodhnath etc.) pour profiter de ces villes une fois les touristes retournés dans la capitale.

Voilà, maintenant on s'attèle au bilan de l'Inde !

 

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